critique du film : "DITES-LUI QUE JE L’AIME "
Lundi 17 novembre, au cinéma Le Rivoli à Carpentras, avait lieu la présentation en avant-première du film « DITES-LUI QUE JE L’AIME » en présence de Romane Bohringer, réalisatrice et actrice dans le film.
Dites -lui que je l'aimeA la lecture du roman éponyme de Clémentine Autain, Romane Bohringer a été saisie par cette histoire de fille abandonnée par sa mère et faisant écho à sa propre histoire.
Elle décide alors d’en faire un film dans lequel Clémentine jouera.
Film très original, fait de séquences entremêlant les deux histoires d’abandon, chacune se cachant dans l’histoire de l’autre et révélant sa propre histoire à travers celle de l’autre.
Face caméra, Clémentine lit des passages de son roman, prise et nous prenant dans l’émotion.
Se confiant au public avec beaucoup de simplicité et d’authenticité, la réalisatrice avoue « être en convalescence de ce film » qui a demandé beaucoup de travail et, en même temps, lui a donné beaucoup de force.
Beaucoup de doutes aussi au départ, car il évoque des choses très intimes : l’abandon, l’absence-présence d’une mère.
« Qui cela va-t-il intéresser ? »
Aux réactions du très nombreux public ce soir-là au Rivoli, beaucoup de gens.
L’intime de l’une, touche l’intime de chacun.
« J’ai arrêté la chaîne de l’abandon », nous dira Romane Bohringer, qui évoque par ce film les relations mère-fille à travers les générations, la place de chacun et l’amour qui circule.
Un beau témoignage d’humanité et un film à voir à sa sortie publique le 3 décembre 2025.
Il touchera encore beaucoup de gens, j’en suis sûr.
Alain GRAS
