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Blandine de Lestrange : « L’écriture me permet de trouver une respiration »

Un article rédigé par Laetitia de Traversay - RCF Lyon, le 23 septembre 2024 - Modifié le 23 septembre 2024
Des livres et vous · RCF LyonBlandine de Lestrange invente un destin à l'inconnu de la rue Vivienne

Blandine de Lestrange a travaillé dix ans dans les vins et les spiritueux. Après un premier projet autour des contes, elle s’est lancée le défi d’un premier roman. Elle nous révèle les coulisses de son ouvrage, L'inconnu de la rue Vivienne publié aux éditions Istya & Cie.

Blandine de Lestrange s'est confiée à Laetitia de Traversay - © RCF LyonBlandine de Lestrange s'est confiée à Laetitia de Traversay - © RCF Lyon

Au micro de l’émission Des livres et vous, la jeune autrice raconte qu’elle a commencé à écrire alors qu’elle vivait à Singapour en expatriation. Elle nous dévoile la genèse de ce premier livre : « Lorsque j’ai eu mon premier enfant, et en lisant la fin tragique du petit Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, dans le livre de Françoise Chandernagor intitulé “La chambre”, je me suis demandé en tant que maman, comment on avait pu laisser mourir un enfant en prison, j’ai trouvé cela terrifiant ».

Touchée au cœur par l’histoire tragique du petit Louis XVII, héritier du trône, Blandine de Lestrange décide de lui consacrer un roman pour lui donner une chance de vivre. Elle imagine qu’après la mort de ses parents, Louis XVI et Marie-Antoinette, l’enfant parvient à échapper à une mort certaine grâce à l’aide de trois hommes.

Caché par une famille compatissante, il va devenir chef, mais pas de la façon que l’on pourrait imaginer. Grâce à un célèbre pâtissier de la rue Vivienne, il va porter la toque blanche et finit par travailler dans un endroit prestigieux que vous découvrirez à la fin du roman. Une récit haletant qui nous plonge dans l’Histoire et qui nous permet d’envisager cette destinée avec des yeux nouveaux.

« De quoi l’écriture me délivre-t-elle ? De la peur du temps qui passe »

La jeune femme évoque, sans fausse pudeur, les journées surchargées d’une mère de trois enfants en bas âge, avec l’impression quotidienne d’être sous l’eau.

Les nuits sont courtes et le temps libre se réduit comme peau de chagrin. L’écriture me délivre des moments ou je me sens submergée, parce que j’ai l’impression de trouver ma respiration. Quand je sens que mes pensées se bousculent, je les couche sur le papier et je respire à nouveau

Cette respiration permise par l’écriture donne envie à Blandine de se projeter vers de nouveaux projets littéraires, d’autant plus que les retours sont encourageants.

« Aujourd’hui, ce qui est le plus satisfaisant pour moi, c’est d’être lue et d’avoir le retour positif des lecteurs. Cela me donne envie de continuer et de “gravir d’autres montagnes”. C'est en tout cas ce que je me souhaite ».

Et c’est aussi ce que nous souhaitons à cette jeune autrice prometteuse.
 

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