Balnéades…

Un grand bassin aux formes alanguies (chauffé à 32°) côtoie deux autres espaces en eau, cotés respectivement à 26° et à 38°.
Les contours savamment alambiqués de ce bassin permettent d’évoluer dans des espaces dotés de courants divers et dispensateurs de bien-être :
- Propices à la conversation de part et d’autres d’un couloir d’eau agrémenté de bulles bienfaitrices pour le dos des baigneurs.
- Autre commodité reconstituante : une sorte de canapé sous-marin en mosaïque et doté de jets bouillonnants pour le même office bénéfique.
- Au centre du bassin, un jeyser sous-marin exerce un effet délicieux en flattant les parties fines du baigneur sans pour autant procurer de haut le cœur au sujet concerné.
- L’agréable temps de la surprise passé, on reviendra, à dessein ou par inadvertance, au même endroit pour savourer un autre bon moment.

On ne voit pas le temps passer dans un tel endroit aussi plein de bonnes surprises que de recoins roboratifs.
Ai-je oublié de dire que la hauteur d’eau varie entre 1,30 m et 1,70 m dans ce bassin spacieux où évoluent quelques dizaines de baigneurs répartis entre 4 femmes pour un homme, et à moyenne d’âge sensiblement plus élevée que celle de la piscine elle-même.
Evidemment, on ne se trouve pas dans un bassin à performance, cher aux nageurs qui se plaisent à aligner des longueurs, mais dans un endroit propice aux sensations ondoyantes et caressantes.

On y observe également une bonne portance du corps dans une eau à 32° :
C’est assurément un avantage pour ceux qui ont les os lourds et une flottabilité aléatoire !

A ce stade du cadran solaire, intervient vers 11h, une animatrice souple et bien en chair pour diriger une chorégraphie aquatique pleine d’entrain et conduite dans la bonne humeur.
C’est l’heure de l’aqua-gym sur des airs rythmés.
Au début du programme, la gestuelle s’apparente à celle du french cancan, franchement malcommode à interpréter sous l’eau. Compte tenu de ce qui est dit supra, on peut s’interroger pour savoir si l’exercice demandé aux pratiquants ne dépasse pas, légèrement, leur aptitude à répondre au défi physico-musical. Comme le dit le dicton : il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre…ni de réussir pour persévérer. Si bien qu’à défaut de rythme uniforme, les participants adoptent, en fonction de leur tempérament, des cadences déhanchées, sautillantes ou libérant des énergies natatoires de
circonstance.

Ainsi, se conclut ce premier contact avec les Balnéades de Sologne qui méritera une visite de confirmation plus approfondie, le moment venu.