Accueil
78 e Festival de Cannes : Avec « La venue de l’avenir », Cécile de France retrouve Cédric Klapisch pour un voyage dans le temps, un vrai bonheur.

78 e Festival de Cannes : Avec « La venue de l’avenir », Cécile de France retrouve Cédric Klapisch pour un voyage dans le temps, un vrai bonheur.

Un article rédigé par Pierre Germay, au Festival de Cannes - le 26 mai 2025 - Modifié le 26 mai 2025

En fin de Festival, Cédric Klapisch a présenté, hors compétition son nouveau film, « La venue de l’avenir ».

Cécile de France en conférence de presse au Festival de Cannes 2025, ©Pierre GermayCécile de France en conférence de presse au Festival de Cannes 2025, ©Pierre Germay

Avec « L’auberge espagnole », sorti en 2002, il a révélé toute une série de jeunes actrices et acteurs encore méconnus à l’époque comme Romain Duris, Audrey Tautou ou Cécile de France. Et c’est précisément Cécile de France (déjà à l’affiche de « Dalloway » également hors compétition) qu’on retrouve, entre autres, au générique de « La venue de l’avenir ».

Chronique familiale et voyage dans le temps

A mi-chemin entre chronique familiale et voyage dans le temps, Klapisch filme plusieurs membres d’une même famille qui, en 2025, héritent d’une maison abandonnée en Normandie, ayant appartenu à une certaine Adèle, une lointaine aïeule, fin du XIX e siècle. Que vont-ils en faire ? Et comment se partager le contenu de cette vieille demeure, dont un tableau impressionniste qui les intrigue en particulier.

Cédric Klapisch nous propose alors d’incessants allers-retours entre les deux époques dans un film choral dont il a le secret. Et c’est un vrai bonheur.

Cécile de France radieuse

Cécile de France y campe une experte dans l’art pictural chargée d’estimer le tableau en question : est-ce une copie ou un original ? Et dans ce cas, quel peintre en est l’auteur et quelle pourrait en être sa valeur ?

« Tourner avec Cédric, c’est comme revenir à la maison ! clame une Cécile de France radieuse en conférence de presse. Un jour, je lui téléphone pour lui demander s’il n’a pas un petit rôle pour moi. Je lui dis que rien qu’un jour de tournage suffirait déjà à faire mon bonheur. Il me répond qu’il n’oserait pas me demander de venir juste pour un jour de tournage, que je méritais bien plus que ça ! Et voilà, il m’a confié le rôle de ce personnage que j’ai tout de suite adoré. Ce fut un régal d’autant que je suis restée plusieurs jours sur le tournage ! »

Et Cédric Klapisch d’ajouter : « En fait, ce rôle de l’experte en tableaux, je l’ai écrit pour toi, je ne te l’avais pas encore proposé, mais je l’ai écrit en pensant à toi ! ».

Visiblement, la symbiose entre ces deux-là, est parfaite, et ça se voit à l’écran tant Cécile de France y joue son personnage avec un bonheur communicatif.

Confronter les technologies d’hier et d’aujourd’hui

Pour le cinéaste français, ce film « La venue de l’avenir », c’est la confrontation entre les techniques d’hier et d’aujourd’hui. Il s’en est expliqué : « Le point de départ, c’était mon envie de tourner un film d’époque. Mais très vite, avec mon coscénariste Santiago Amigorena, nous avons compris que c’était le face-à-face entre les deux époques qui était intéressant. J’avais envie de parler de la naissance de l’impressionnisme avec le regard d’aujourd’hui ».

Enfin, Cédric Klapisch s’est épanché sur le Festival de Cannes : « Venir ici, c’est comme un pèlerinage pour le monde du cinéma mondial. Quand on aime le septième art, on aime ce qui se passe ici, avec la diversité de films, d’événements et de populations qui s’y croisent ».

Notons encore qu’au générique, aux côtés de Cécile de France, on retrouve notamment Suzanne Lindon, Julia Piaton, François Berléand ou Vincent Macaigne. Et un très surprenant Olivier Gourmet en… Claude Monet !

Cet article vous a plu ? Partagez-le :

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.