Que reste-t-il de nos campagnes? avec Eric Fottorino et Corinne Royer

Deux livres poignants, qui nous entraînent au grand air, sur les traces d’histoires paysannes. Littérature rime avec agriculture, pour décrire à la fois la beauté du monde au plus près de la terre mais aussi les drames humains qui se jouent dans les exploitations agricoles, soumises à d’énormes contraintes.

Mohican, d'Eric Fottorino

Mo reçoit en héritage le domaine des Danthomme. Son père va mourir, et ils ont du mal à s’accorder sur les méthodes agricoles à mettre en œuvre. Ce qui se répète sur ce coin de campagne depuis générations est bousculé par la modernité, la productivité, mais aussi par l’appel de la nature, alors que se profilent à l’horizon les premières éoliennes. Mohican, d’Eric Fottorino, et publié chez Gallimard.

L'histoire

Les Souleillans, c’est une histoire ancestrale, une affaire de famille, un domaine immuable qui passe de père en fils. Mais voilà, criblé de dettes, Brun décide d’un nouveau type de plantation pour mettre son fils Mo à l’abri du besoin…

L'auteur

Eric Fottorino, journaliste d’abord, pendant 25 ans au Monde est aussi écrivain avec plus d’une douzaine de romans. Son travail sur le monde agricole a commencé en 1988 avec Le Festin de la terre, la France en friche, L’homme de terre, et J’ai vu la fin des paysans avec Raymond Depardon.

Pleine terre, de Corinne Royer

Pour Jacques Bonhomme, les inspections succèdent à la pression administrative. Comment faut-il soigner les bêtes ? avec des formulaires ou un savoir-faire ? Les mois passent, de quoi perdre confiance et perdre pied. Il ne rester que la fuite en avant pour sauver sa peau, sa terre, peut-être. Pleine terre, de Corinne Royer, est publié chez Actes Sud.

L'histoire

Pleine terre, c’est l’histoire d’un homme en fuite, d’une cavale désespérée, d’une faillite douloureuse qui conduit Jacques Bonhomme, votre personnage, paysan endetté, dans l’impasse.

L'auteur

Corinne Royer a écrit un roman à partir d’un drame paysan qui s’est réellement passé en 2017, mais c’est bien un roman. La littérature se nourrit de la réalité, et vient rendre justice.