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La renaissance de l’église Nostra-Senyora-de-Las-Grades de Marcevol
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La renaissance de l’église Nostra-Senyora-de-Las-Grades de Marcevol

Un article rédigé par Jacques de Chauvelin, Melchior Gormand - RCF, le 31 août 2022  -  Modifié le 17 juillet 2023
Sacré patrimoine - Agir avec la Sauvegarde de l'Art Français La renaissance de l’église Nostra-Senyora-de-Las-Grades de Marcevol

Sacré Patrimoine ! Jacques de Chauvelin, chargé de communication à La Sauvegarde de l’Art Français nous fait découvrir le patrimoine de nos régions et ceux qui s’engagent pour le préserver. Première étape dans les Pyrénées-Orientales.

L'église Nostra-Senyora-de-Las-Grades de Marcevol © Fabrice Bouley L'église Nostra-Senyora-de-Las-Grades de Marcevol © Fabrice Bouley

Direction les Pyrénées-Orientales, à la découverte de la petite église Nostra-Senyora-de-Las-Grades de MarcevolPerchée sur la montagne en surplomb de la vallée du Têt, le petit hameau fait face au Pic du Canigou, la montagne sacrée des catalans. 

Outre ce patrimoine naturel et paysager, la commune de 124 habitants possède un riche patrimoine bâti : le plus connu étant le prieuré de Marcevol, somptueux édifice roman voué aujourd’hui à accueillir des manifestations culturelles.


Ce n’est pas de ce prieuré qui va nous intéresser aujourd'hui, mais d’un édifice plus modeste et pourtant digne d’intérêt, cette petite église Nostra-Senyora-de-Las-Grades de Marcevol.

 

Notre-Dame des Marches en Français. Elle est située au centre du hameau, juchée sur de massifs blocs de granit. Pour ce que l’on sait, l’église est mentionnée dès le XIe siècle et connait quelques vicissitudes : guerres, tremblement de terre et autres calamités ont marqué son histoire, comme en témoigne les fortifications qui entourent l’édifice et que le visiteur peut encore admirer aujourd’hui. 


La petite église catalane était fermée au public depuis de nombreuses années, les tremblements de terre et le manque d’entretien avaient eu raison de la stabilité de l’ensemble. Elle était condamnée à disparaitre.


C’était sans compter sur les efforts des habitants de la commune pour faire revivre ce patrimoine ! 


Ils ont remué ciel et terre pour mener à bien un long chantier de restauration de ce qui était « un véritable gruyère » selon l’expression du maire. 
Il a fallu aller chercher les financements ; auprès des autorités publiques bien sûr, mais également auprès de la fondation du patrimoine et de la Sauvegarde de l’Art Français.


Avec l’accompagnement fidèle de La Sauvegarde de l'Art Français, le chantier très attendu a pu démarrer en 2020.  Il aura fallu pas moins de quarante sacs de chaux, qui ont été coulinés à l’intérieur des murs, et en particulier de l’arc triomphal, pour stabiliser l’édifice.


Le petit joyau catalan, protégé par l’écrin de sa ceinture défensive, a retrouvé toute sa superbe : il est désormais hors d’eau et hors d’air, mais attend encore que soit réalisée la deuxième tranche de travaux pour restaurer l’intérieur et pouvoir enfin rouvrir ses portes au public.

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