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Approcher la mort et vivre encore
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Approcher la mort et vivre encore

RCF,  -  Modifié le 17 juillet 2023
Grand Angle Approcher la mort et vivre encore

Affronter la maladie, la souffrance d'un proche, vivre un deuil brutal ou une fin de vie difficile... Autant d’épreuves qui nous transforment. On en parle avec Christophe Henning.

Veillée de prière en hommage à Sophie Morinière, juillet 2013, Paris ©Nicolas MESSYASZ/CIRIC Veillée de prière en hommage à Sophie Morinière, juillet 2013, Paris ©Nicolas MESSYASZ/CIRIC

La mort rend la vie plus intense

Agathe Brunet et sa famille ont accompagné le combat de son frère François contre la leucémie. Dans "Guéris vite ou va au ciel !" (éd. Cerf), la jeune femme en a fait un récit plein de vie, ponctué de ces moments précieux où l'on "profite" sans penser à la maladie, même si elle est là - elle rend la vie plus intense.

 

L'amitié pour accompagner le deuil

"Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure" nous dit la Bible (Mt 25, 13). "Quand on l'entend à l'église le dimanche, confie François Morinière, on se dit que cela est sûrement vrai." Loin de la France, en route vers Rio de Janeiro, là où des milliers de jeunes allaient rencontrer le pape François au cours des JMJ, sa fille, Sophie Morinière, a été victime à 21 ans d'un accident de bus.

La famille de Sophie Morinière a pu expérimenter dans le deuil l'importance de l'amitié et du "soutien de l'Église". Pour témoigner de ce que la mort a changé dans la vie de la famille, Béatrice et François Morinière avec Juliette, Paul et Matthieu, ont écrit "Et le Ciel devient familier" (éd. Le Passeur). Un blog a été créé pour rassembler les témoignages de soutien et les hommages à la jeune femme.
 

La mort fait partie de la vie

C'est difficile de parler de la mort, chacun a une réaction qui lui est propre devant cette question si intime et douloureuse. Néanmoins, les témoignages comme celui de Nicolle Carré aide à apprivoiser ce qui fait partie de la vie. Depuis qu'elle a été confrontée à la maladie, la psychanalyste confie: "Je suis sans cesse habitée par le savoir intérieur que nous sommes tous mortels." Ni révoltée ni déprimée, elle a souvent eu peur, surtout pour les siens et ceux qu'elle laisserait derrière elle.

"Je ne suis pas étonnée de vivre, je suis émerveillée", nous dit Nicolle Carré. Entre 1992 et 1998 elle a vécu avec une leucémie et des résultats "pas très bons". Il y a trois ans on l'a estimée guérie. Reste que "la maladie a changé [son] rapport à la vie et à la mort". Et approcher la mort lui a "beaucoup plus donné l'amour de la vie, de [soi], des autres." En 2016, elle publie "Préparer sa mort" (éd. L'Atelier). Elle qui ne sera plus la même devant la souffrance, nous dit "l'importance du rire" pour nous aider à vivre.

 

Émission réalisée en octobre 2016

 

 

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Émission Grand Angle © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Grand Angle

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