2021 : prendre soin de l'année qui vient

2021 est enfin là ! C'est l'occasion, comme la tradition le veut de prendre de bonnes résolutions personelles. Mais pourquoi pas voir les choses en grand et essayer de construire ensemble cette nouvelle année ?
Melchior Gormand et Stéphanie Gallet reçoivent trois invités, Marie Mullet, présidente des Scouts et Guides de France, Jacques Lecomte, spécialiste de la psychologie positive et Antoine Guggenheim, prêtre philosophe théologien et cofondateur de UP for Humanness.
Dans Je pense donc j'agis, ils tentent de nous donner quelques pistes pour prendre soin de nous et de l'année qui vient avec un mot d'ordre : ensemble !
Être "opti-réaliste"
Pas simple d'être optimiste aprés une année aussi bouleversante que 2020. Pour Jacques Lecomte, en étant optimiste on peut parfois passer pour un naïf qui n'a pas conscience des réalités.
Or, "être pessimiste, regarder le monde de façon noire, pousse généralement à baisser les bras, car si l'on pense que les choses ne peuvent pas aller mieux demain, on n'a pas de raisons d'agir" constate-t-il.
C'est pourquoi à la lumière de sa spécialité, la psychologie positive, il a inventé le terme "opti-réaliste", qui contrairement à l'optimisme naïf est engagé, actif et vecteur de changement.
Construire ensemble
Le père Antoine Guggeinheim, en plus d'être un optimiste, souhaite concrétement agir pour un monde plus solidaire, notamment grâce à l'association Up for Humanness dont il est co-fondateur.
Cette association cherche, comme son slogan l'indique, à "construire un monde plus humain" en favorisant les savoirs et en confrontant les expériences de chacun.
"En 2021, le mot clé ça me semble être : ensemble. C'est à l'intérieur de "soi-même", dans l'unité de la raison, de l'esprit, du corps, du coeur que pourra se construire une année positive" affirme le père Guggeinheim.
se mettre en action
Marie Mullet est présidente des Scouts et Guides de France, un mouvement catholique d'éducation populaire qui vise à former de jeunes citoyens actifs, heureux et artisans de paix.
Le scoutisme accorde une grande importance à l'action. En sachant agir pour soi et pour les autres on peut, à sa manière, commencer à changer le monde.
Pour Marie Mullet, il est nécessaire "dans une crise avec beaucoup d'incertitudes de se mettre en mouvement et en action et d'essayer d'être au service à la fois de la jeunesse et que cette jeunesse soit au service du monde qui l'entoure."