Sensibiliser aux tumeurs cérébrales avec “mai en gris”
L’association “plus cérébrale que nous, tumeur” s’est rendue au CHRU de Nancy mercredi 28 mai à l’occasion de ce mois dédié à la sensibilisation aux tumeurs cérébrales. Plusieurs membres sont venus présenter les objectifs de l’association et sensibiliser sur les maladies cérébrales.
Des membres de l’association « plus cérébrale que nous, tumeur » sont venus sensibiliser le public au CHRU de Nancy“On veut prouver que la vie continue”, assure Amandine, cofondatrice de l’association “plus cérébrale que nous, tumeur”. Ces paroles, elle les a prononcées à l’occasion de “mai en gris”, le mois de sensibilisation aux tumeurs cérébrales. Elle et plusieurs membres de l’association étaient présents à l'hôpital central de Nancy pour sensibiliser le public sur ces maladies peu connues. “Malheureusement tout le monde peut y être confronté, explique Amandine. Avant qu’on m’en découvre une, j’ignorais que ça pouvait arriver”. L’association “ plus cérébrale que nous, tumeur” fait suite à un livre de témoignages de patients et de leurs proches. Au vu de son succès, créer l’association est donc apparu comme une évidence. “Nous avons trois objectifs : sensibiliser, financer la recherche, et aider les personnes atteintes de maladies cérébrales ainsi que leurs proches”, décrit Amandine. L’important pour elle, c’est de donner de l’espoir et d’aider à mettre la maladie au second plan : “ Les tumeurs cérébrales sont toujours accompagnées de beaucoup de négativité, mais nous on veut montrer qu’on continue à vivre”.
“Voir la vie de manière positive, avancer”
Paul a rejoint “plus cérébrale que nous, tumeur” pour leurs groupes de parole. Ils lui ont permis de se rassurer en écoutant le parcours de chacun : “ Ça permet de voir la vie de manière positive, d’avancer”, confie-t-il. En plus d’aider les patients, l’association aide également les accompagnants, qui souffrent aussi de la situation de leurs proches. “ Une fois par mois il y a des groupes de parole pour eux, pour qu’ils puissent partager ce qu’ils ont à traverser”, poursuit Paul. Pour terminer, il met l’accent sur l’aide au financement de la recherche qui est très coûteuse; les maladies cérébrales étant assez méconnues et peu nombreuses : “ Elles ne représentent qu’1% des cancers, tous confondus”, assure Paul. Grâce à des évènements caritatifs et notamment des galas, des groupes de recherche perçoivent tous les fonds récoltés, et permettent des avancées scientifiques nécessaires aux patients.


