Transformer sa vie, échapper aux manipulateurs, écouter son corps... Les livres de développement personnel semblent avoir réponse à tout. À l’heure du développement personnel, les livres deviennent des coachs indispensables. Le bonheur se glisse entre les lignes, les recettes sont à portée de main. Mais ces conseils à la page sont-ils vraiment efficaces ? Que cherche-t-on dans ces ouvrages pratiques et prometteurs ?
Les livres de développement personnel, les rayonnages de nos librairies en sont bien remplis, c'est peu de le dire. Ces ouvrages qui aident progresser, à aller vers du mieux, ne sont pas des livres de fiction. Ils donnent des conseils concret pour améliorer ses relations avec les autres ou avoir une meilleure estime de soi. "L'idée c'est que nous avons tous des ressources insoupçonnées, un potentiel que nous pouvons faire croître pour améliorer notre vie", explique Stéphanie Janicot. Un livre peut-il changer notre ? Tout l'enjeu est de savoir se saisir des conseils qui sont données. Et de "trouver le bon livre au bon moment".
À 28 ans, Mélissa Da Costa est l'autrice d'un premier ouvragre remarqué "Tout le bleu du ciel" (éd. Carnets Nord), que l'on peut mettre dans la catégorie des feel good books ou "livres qui font du bien". L'histoire d'Émile, 26 ans, qui découvre qu'il ne lui reste que deux ans à vivre : que va-t-il faire de ce temps qui lui reste ? Refusant de montrer sa déchéance annoncée à ses proches, il décide de partir loin. Il aura pout compagne de voyage une certaine Joanne.
"C'est vrai qu'il y a la question de la mort et de la maladie tout au long du livre, admet Mélissa Da Costa, des sujets assez tristes qui vont être traités mais j'ai essayé toujours de les traiter en gardant à l'esprit l'espoir et le beau malgré la maladie et la mort..." Avec cette question en filigrane : est-ce qu'on ne vit pas plus fort quand on sait qu'il reste peu de temps à vivre ? Ce qui caractérise les feel good books, c'est "en dépit d'une vie difficile le personnage principal finit par trouver un chemin d'espoir et quelque chose de positif à son existence et il grandit", décrit Stéphanie Janicot.
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