Vincent Montalbano, le podcasteur qui donne la parole aux autres

Vincent et son studio de poche

Donner la parole aux autres, c’est son métier et sa vocation. Vincent Montalbano est entrepreneur dans le domaine de la communication numérique depuis plus de 17 ans. Il produit des podcasts, des témoignages, des vidéos pour les réseaux sociaux… mais pas n’importe comment. Avec un smartphone, un micro, beaucoup d’écoute et une vraie curiosité. 

Certains l'ont surnommé le Youtubeur d'entreprise belge, un terme qu'il revendique.

Ce Liégeois d’origine sicilienne a toujours eu le goût des médias. Adolescent, il rêvait de faire de la radio. Mais c’est par un autre chemin qu’il a trouvé sa voie : celui de la vidéo et du podcast d’entreprise. 

Tout a commencé en filmant, pour dépanner un ami indépendant. Aujourd’hui, il dirige Studio de poche, une structure légère, agile, mobile et humaine qui accompagne commerçants, artisans et PME dans leur communication.

Mes parents ne connaissaient rien du monde des indépendants et des petites entreprises, je leur sais infiniment gré de m'avoir laissé choisir ma voie. 

Un créateur engagé, enraciné dans ses valeurs

Dans Témoins RCF, Vincent revient sur ses racines : une famille chrétienne, un quartier vivant au cœur de Liège, des grands-parents siciliens qui lui ont transmis l’importance de la famille et du travail. Il évoque aussi sa passion de jeunesse pour les radios libres, qu’il n’a finalement jamais exercée… sans regret.

Aujourd’hui, il a choisi de créer un média à son image, loin des formats classiques et impersonnels. Il donne la parole aux employés, aux ouvriers, aux patrons, pour raconter l’entreprise autrement : en incarnant les récits, en valorisant les personnes derrière les produits ou les services, via ce que l'on appelle le podcast d'entreprise ou le podcast de marque.

Vincent Montalbano parle de son métier, mais aussi de sa vie. De sa fille, de son épouse, avec tendresse. Il n’aime pas trop parler de lui, pourtant il le fait avec sincérité. Et quand il vous pose la question « Comment ça va ? », on sent que ce n’est pas une formule. C’est une invitation à se livrer. Peut-être même à se découvrir.