Vencorex : le ministre délégué de l'Industrie attendu demain à Pont-de-Claix
Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l'Industrie, sera en visite sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix ce vendredi 28 Novembre 2025 alors que le projet de reprise d'une partie des actifs de Vencorex - le projet Exalia - doit être déposé demain, 6 mois après la liquidation de l'usine
Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l'Industrie sera en visite sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix ce vendredi 28 Novembre 2025 (photo: info.gouv)
Sébastien Martin, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle chargé de l'Industrie, sera en visite sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix ce vendredi 28 Novembre 2025. Une visite à point nommé puisque c'est aussi ce vendredi que le projet Exalia doit être déposé auprès du tribunal de commerce de Lyon.
En mai dernier, l’usine chimique iséroise placée en liquidation fermait ses portes. 400 postes étaient supprimés et le site était repris seulement partiellement par le groupe chinois Wanhua. La filiale de l’entreprise hongroise Borsodchem avait obtenu les faveur du tribunal de commerce, au détriment d’un projet porté en coopérative par les salariés de Vencorex.
Un nouvel espoir pour la chimie iséroise
Mais voilà six mois que d’anciens salariés, des entrepreneurs et des élus locaux planchent sur ce nouveau projet Exalia. Ils ont d’ailleurs commencé dès l’annonce de la reprise partielle. Et pour cause : il s’agit d’une version améliorée et augmentée de leur premier projet de reprise. Mais avec du temps et des soutiens, cette fois-ci c’est sûr : ils y croient.
Le projet prévoit de recentrer l'activité sur la production de sel et de chlore avec un objectif très ambitieux : celui de transformer la plateforme chimique de Pont-de-Claix en une pionnière de la chimie verte & décarbonée.
Après de nombreux aménagements, les porteurs du projet tablent sur une reprise de l’activité avec 250 emplois à l'horizon 2027, et près d’un millier d’ici 10 ans.
Un soutien de l'Etat?
Coût total estimé : 80 millions d'euros. Mais là encore toutes les étoiles sont alignées ou presque selon les repreneurs potentiels. La moitié proviendra de fonds privés, nombreux à s’être manifestés à la fermeture de l’usine. L’autre se composera d'aides publiques promises par la région ou déjà actées par la Métropole de Grenoble. Mais le projet pourrait aussi compter sur une enveloppe de de 10 à 15 millions d’euros de la part de l'État. Ce dernier doit aussi donner son autorisation pour que le projet Exalia puisse exploiter la mine de sel voisine, à Hauterives, dans la Drôme,. Une condition sine qua non de la reprise.
La réponse du tribunal de commerce de Lyon est, elle, attendue entre la fin du mois de décembre et le début du mois de janvier.



