Unité biomasse de Montigny-lès-Metz : une nouvelle énergie pour plus d’indépendance énergétique

Lancé en octobre 2020, avec la pose de la 1ère pierre, le chantier de l’unité biomasse de Montigny-lès-Metz s’est achevé en septembre 2021. Cette nouvelle centrale desservira à terme 750 logements en chauffage et en eau chaude sanitaire. Le réseau de Montigny-lès-Metz sera également raccordé à celui de Metz-Cité à l’été 2022, via le Pont de la Horgne et le quartier du Sablon. Ce projet ambitieux utilise plus de 70% d’énergie renouvelable locale et évitera le rejet annuel de 3 000 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 1 000 véhicules parcourant 25 000 kilomètres.

« C’est une énergie qui provient d’un rayon de 100 kilomètres maximum. On est vraiment sur de la proximité et on limite les transports, c’est un engagement de notre part. Cette biomasse est neutre d’un point du vue CO2 car il résulte de bois qui a capté lui-même du CO2 pendant sa vie, on est donc dans un équilibre zéro car on récupère du CO2 et on en brule. », explique le Directeur général d’UEM Stéphane Kilbertus.

Cette unité biomasse en plein centre de la ville de Montigny-lès-Metz est unique en son genre. UEM a en effet profité d’une restructuration de terrains militaires, d’où la présence du Général Francis Courtamin, Directeur de l’ESID. Prochainement, ce seront 11 bâtiments communaux basés sur le tracé du réseau qui seront raccordés et d’ici quelques mois, ce sera au tour de l’éco-quartier Lizé, actuellement en construction de profiter de cette énergie.

Une quête d’indépendance énergétique dans l’ère du temps

L’inauguration de cette unité biomasse est un véritable pas en avant dans l’optique de l’indépendance et la transition énergétique. Le Maire de Montigny-lès-Metz Jean-Luc Bohl parle même de « révolution sur le plan de la transition énergétique qui va faire chuter de 30% la facture énergétique, ce qui n’est pas mal par les temps qui courent ».

La guerre en Ukraine en eu en effet un impact considérable sur les importations d’énergie ces derniers jours. Pour le Président de l’Eurométropole de Metz François Grosdidier, cette unité biomasse est « une chance extraordinaire pour les futurs habitants qui ne seront pas tributaires des augmentations du gaz russe ».