Une nouvelle boutique et des projets pour La Vertueuse

La Vertueuse déménage. Du moins, le site de production historique reste le même. Mais la boutique a été déplacée. Elle est désormais présente dans le second site de l’entreprise, rue du Docteur Pipet à Yssingeaux. Pour faire simple, « entre Intermarché et Super U » explique Benoît Court, l’un des 4 co-gérants. Sur place, 200 mètres carrés organisés en trois espaces : un espace de vente, un espace muséal et un espace de dégustation.

Le but est simple pour La Vertueuse. Déjà, il s’agit de « développer la partie vente en direct ». Mais aussi « faire découvrir comment on travaille, en bio et en local » poursuit Benoît Court, invité ce matin sur notre antenne. Enfin, l’espace de dégustation pour donner envie aux clients de venir passer un moment sur place.

De nouveaux produits et des projets

Dans cette boutique, vous pouvez retrouver les produits emblématiques de la marque La Vertueuse, comme la verveine ou certaines bières. Mais aussi de nouveaux produits comme « des savons ou des bonbons à la verveine » indique Benoît Court. Une façon pour l’entreprise yssingelaise de toucher une clientèle moins attirée par les produits alcoolisés.

La nouvelle boutique est surtout beaucoup mieux placée. Le projet est dans les cartons depuis un petit moment. « Sur ce deuxième site, on avait une cellule vide, donc on en profite ».

Une marque dans la grande distribution

Aujourd’hui, La Vertueuse produit 70 000 litres de liqueur par an et 350 000 litres de bière. « On stabilise tout en augmentant légèrement chaque année » souligne Benoît Court. Pour l’instant, les produits sont surtout vendus chez les cavistes ou les épiceries fines.

Depuis quelques années, La Vertueuse tente aussi une percée dans la grande distribution, mais avec une autre marque : Othentik. La verveine n’est pas disponible mais en revanche les clients peuvent trouver des « liqueurs de menthe et des rhums arrangés ». Ils sont présents dans l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Avant de s’étendre à la France entière, Benoît Court estime que « ça fait déjà un beau terrain de jeu ». Mais le co-gérant ne l’exclut pas dans les prochaines années.