Une grève qui dure au Grand Frais de Saint-Priest-En-Jarez

Devant le magasin Grand Frais à Saint-Priest-En-Jarez, les caissières grévistes ont installé un piquet de grève. L’objectif est de discuter avec les clients de la situation et les inciter à signer leur pétition qui rassemble déjà 3000 soutiens.
« Voir les clients nous soutenir et faire demi-tour, ça nous motive à ne rien lâcher » se réjouit Véronique, caissière gréviste. 
Une caisse de grève est aussi installée pour permettre de tenir financièrement sur la durée.

Des revendications financières

Elles réclament une augmentation du taux horaire de 2 euros brut ainsi qu’une prime d’intéressement sur les bénéfices.
Elles mettent en avant l’inflation et la difficulté des fins de mois avec des salaires en majorité au Smic.
En dehors des revendications financières, le remplacement du personnel absent, une meilleure redistribution des jours de repos et que le travail du dimanche soit attribué seulement aux personnes volontaires.

 

La direction souhaite reporter les négociations

« On n’observe aucune avancée par rapport à nos revendications, surtout celles qui portent sur les salaires » explique Véronique.

Malgré les nombreuses tentatives de négociations, la direction préfère attendre les négociations annuelles obligatoires (NAO) tandis que les grévistes y voient une tentative de casser la grève. 
Selon la CGT, les pertes pour le magasin sont importantes, un moyen de faire pression sur la direction.
Ces grévistes espèrent un mouvement national au sein de l’enseigne Grand Frais, avec déjà des salariés du magasin de Firminy ayant rejoint la danse.