Un dimanche pour prier avec les chrétiens d’Orient

Cette messe annuelle sera présidée par le cardinal Louis-Raphaël Sako, patriarche de l’Église chaldéenne d’Irak.

Des rites hérités des premiers chrétiens

Les catholiques orientaux se démarquent par leur rite propre qu’ils célèbrent dans leur langue, notamment l’araméen, mais également par leurs habits traditionnels. Le pape Léon XIV, dès ses premiers jours de pontificat, a loué les liturgies orientales pour leur sens du mystère, leur beauté et leur capacité à impliquer l’homme dans sa totalité, les qualifiant de remède pour toute l’Église.

Cela participe à la catholicité de l’Église

Le christianisme est né en Orient, rappelle Mgr Pascal Gollnisch. Il est par conséquent naturel que le pape Léon XIV, dans la continuité de ses prédécesseurs, se place en pasteur universel également pour les Églises d’Orient. “La présence des patriarches autour du cercueil du pape François et cette prière en Orient, cette prière en grec, qui était dite au nom de tous les patriarches par le patriarche grec melkite, grec catholique. Et puis, bien sûr, au moment du début du pontificat du pape Léon, cette prière devant la tombe de l'apôtre Pierre”, explique le directeur de l’Œuvre d’Orient. Leur présence lors des grands événements souligne l’universalité catholique tout en respectant les diverses traditions. “Cela participe à la catholicité de l’Église.”

S’engager pour la paix

Monseigneur Pascal Gollnisch se réjouit de l’héritage international du pape américain, qui a vécu une grande partie de sa vie au Pérou. Cette proximité avec différentes parties du monde lui permet d’agir pour la paix. “Je trouve que dans ce monde en conflit, dans ce monde en tension, de tension exacerbée, nous avons besoin effectivement que le pape nous rappelle cet engagement de tout chrétien, disciple de Jésus-Christ, à œuvrer pour la paix.”

Je trouve que dans ce monde en conflit, dans ce monde en tension, de tension exacerbée, nous avons besoin effectivement que le pape nous rappelle cet engagement de tout chrétien, disciple de Jésus-Christ, à œuvrer pour la paix

L'Œuvre d'Orient est engagée tout particulièrement dans des pays où les chrétiens sont les victimes collatérales des crises et des guerres. Ils sont victimes de persécutions en Terre Sainte, en Ukraine, en Arménie, en Syrie, au Liban, en Irak. Or, ces communautés sont pour certaines implantées depuis 2000 ans dans ces pays et forment un pilier par la mise en œuvre de missions d’éducation, de santé au service de l’ensemble de la population. “Les chrétiens d'Orient sont des gens qui parlent avec tout le monde. Les chrétiens du Liban, ils parlent avec les sunnites, ils parlent avec les chiites, ils parlent avec les druzes. Ils sont les seuls à parler avec tout le monde. Et par conséquent, ils peuvent faire progresser les pays dans lesquels ils se trouvent.” Le directeur de l’Œuvre d’Orient appelle à soutenir ces communautés en élaborant une doctrine sociale réaliste, viable, pour les aider dans leurs tâches et leur survie.