Un dimanche politique : trois meetings simultanés à Paris
Jour de meetings politiques dimanche 6 avril à Paris. D’une part, celui du Rassemblement national pour contester la peine d'inéligibilité prononcée contre Marine Le Pen, d'autre part, le contre-rassemblement de LFI et des Écologistes. Et encore un autre, organisé par Gabriel Attal pour fédérer le parti Renaissance.
Le meeting du Rassemblement national (RN) en soutien à Marine Le Pen s'est tenu place Vauban, dimanche 6 avril. © Corinne Simon/Hans Lucas.Hier dimanche 6 avril, trois meetings se sont tenus simultanément à Paris. Le premier rassemblait les défenseurs de la cheffe de file de l'extrême droite. Le deuxième, initié par la gauche, était un mobilisation en soutien à la décision de justice. Le dernier était organisé de longue date par le parti présidentiel Renaissance, porté par son leader, Gabriel Attal. Et tous ont fait de leur positionnement vis-à-vis du procès des assistants parlementaires du Rassemblement national (RN) un cheval de bataille.
Rassemblement contestataire
Le RN s'est rassemblé pour contester la peine d'inéligibilité prononcée contre sa cheffe de file à l'Assemblée nationale. Une décision de justice qui pourrait lui barrer la route pour la prochaine présidentielle de 2027.
Marine Le Pen, a dénoncé "une chasse aux sorcières". Elle promet de ne "rien" lâcher, face à une esplanade des Invalides loin d’être remplie. Entre et 7 000 et 10 000 sympathisants se sont rassemblés pour la soutenir, selon les sources.
Mobilisation de soutien
Au même moment, et à quelques kilomètres de là, le parti de gauche radicale La France Insoumise (LFI) ainsi que les Écologistes organisaient un contre-rassemblement place de la République. Là aussi, finalement peu de participants. Les organisateurs ont annoncé 15 000 personnes, ils étaient 3 000 selon la police.
Et un autre meeting s'est également tenu dans la capitale, prévu lui depuis des mois. Celui du parti présidentiel Renaissance. Le mouvement macroniste s'est réuni à Saint-Denis, au nord de Paris. Entouré de ses alliés dont François Bayrou, l'ex-Premier ministre Gabriel Attal a accusé l'extrême droite "d'attaquer nos juges" et "nos institutions".
Prospections politiques
D'ici l'été 2026, la cour d'appel de Paris doit se prononcer sur le sort de la triple candidate à l'élection présidentielle. Marine Le Pen est condamnée également à quatre ans de prison dont deux sous bracelet électronique, pour détournement de fonds publics dans l'affaire dite des assistants parlementaires européens.




