Un an après la réouverture, « il n’y a plus de séquelles de l’incendie » à Notre-Dame

Ce chantier fut la preuve de la capacité de l'homme à construire, à reconstruire des bâtiments qui élèvent le cœur et l'âme. Mais ce chantier n'est pas terminé.

Une cathédrale qui a retrouvé vie

Il y a un an, le monde émerveillé retrouvait la cathédrale Notre-Dame. Depuis, Philippe Jost observe avec joie l’émotion qui saisit les visiteurs lors de leur découverte de la cathédrale. Il y voit une très belle récompense pour les plus de 2 000 compagnons de 300 entreprises, d’une trentaine de métiers, qui ont œuvré pour faire revivre la cathédrale. “Moi, ce que je trouve très beau, c'est cette approche du beau qui est permise, parce que cette cathédrale donne à voir des choses magnifiques, et aussi cette dimension de basilique de pèlerinage qui correspond, je crois, à une innovation, une réalité de la cathédrale d'aujourd'hui.”

Notre-Dame toujours en travaux

Même si la cathédrale a rouvert, la restauration n'est pas totalement achevée : il reste encore à restaurer la sacristie, les trois grandes roses du monument, le presbytère ou encore l'arrière des tours, pour un coût estimé à 140 millions d'euros. Les travaux ont d’ores et déjà débuté avec la couverture de la flèche et le retour des 16 grandes statues représentant les 12 apôtres et les 4 évangélistes. “Par chance ou par providence, elles avaient été retirées de la cathédrale quelques jours avant l'incendie pour être restaurées”, rappelle Philippe Jost.

Par chance ou par providence, elles avaient été retirées de la cathédrale quelques jours avant l'incendie pour être restaurées

Une partie des 340 000 donateurs qui ont permis la reconstruction de la cathédrale avait été conviée à ce moment fort du retour de ces grands symboles. L’un des épisodes marquants de cette année est la réouverture des tours de la cathédrale depuis septembre. “Il y a eu un travail compliqué avec beaucoup de corps de métier sur des espaces exigus, difficiles d'accès, mais qui a abouti, comme nous le souhaitions, à l'ouverture du circuit de visite par le Centre des monuments nationaux en septembre, lors des Journées européennes du patrimoine”, se réjouit le président de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame. Les visiteurs ont désormais accès à un parcours renouvelé avec des moments fabuleux de beauté.

La cathédrale n’a plus de séquelles

Il n'y a plus de séquelles de l'incendie, les dégâts de l'incendie sont réparés. “On est même allé au-delà”, ajoute Philippe Jost, notamment à l’intérieur de la cathédrale où les stigmates des années ont été nettoyés, donnant à l’édifice ce tout nouvel éclat.

Toute l'enveloppe extérieure de la cathédrale a besoin de travaux.

Lorsque l'incendie a frappé Notre-Dame-de-Paris, la cathédrale n’était déjà pas en bon état. Les travaux actuels et futurs visent le chevet de la cathédrale, où se trouvent les grands arcs-boutants qui soutiennent la structure même de Notre-Dame. “Toute l'enveloppe extérieure de la cathédrale a besoin de travaux.” L’ensemble des travaux est chiffré à hauteur de 840 millions d’euros. Un appel au don a été lancé pour compléter les 140 millions qui restaient de la précédente collecte.