A l’heure où l’assaillant est toujours en fuite, on en sait désormais un peu plus sur le commanditaire de l’attentat qui a frappé le soir du 31 décembre dernier, une boîte de nuit huppée d’Istanbul, en Turquie. Lundi 2 janvier, dans la matinée, l’Etat islamique a revendiqué l’attaque qui a fait 39 morts dont plus d’une vingtaine d’étrangers, et de nombreux blessés.
Les autorités avaient jusqu’à présent pointé du doigt l’organisation terroriste, et les rebelles kurdes des Faucons de la Liberté du Kurdistan, sans avoir toutefois de confirmation. L’un des chefs du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, Murat Karayilan, avait cependant déclaré dimanche que les forces kurdes n’étaient pas responsables de la tuerie de la Reina.
On ne connait toujours pas l’identité et les motivations de l’auteur de l’attentat, toujours en fuite. Les autorités turques ont cependant précisé que l’homme s’était introduit dans la boîte de nuit déguisé en Père Noël, avant d’ouvrir le feu sur les fêtards. Plus de 120 cartouches auraient ainsi été tirées en l’espace de quelques minutes seulement. L’homme aurait ensuite abandonné son arme sur place, avant de changer de vêtements et de prendre la fuite.
Ce n’est pas la première fois que la Turquie est directement visée par l’Etat islamique depuis le début de l’année 2016, qui a lancé l’an dernier une vague d’attentats sanglants dans le pays. Ni par les Faucons de la Liberté du Kurdistan, responsables quant à eux du double attentat, qui a frappé le centre d’Istanbul le 10 décembre dernier, faisant 45 morts. Les conséquences directes de l’implication trouble de la Turquie dans le conflit syrien.
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