Moins d'une semaine après son plan pauvreté, Emmanuel Macron dévoile donc son plan hôpital. Le président promet pourtant de soigner les maux d’un système de santé à bout de souffle. Urgences "engorgées", psychiatrie "en crise", étudiants en médecine "qui souffrent" : ces dernières semaines, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a multiplié les diagnostics alarmants. « Ce qui a changé, c’est que tout le monde s’accorde aujourd’hui sur ce qu’il faudrait faire, alors on va le faire », assure-t-on à l’Elysée.
Pour Frédéric Pierru, chercheur au CNRS, spécialiste des politiques de santé et des réformes de la protection sociale, cela risque bien de ressembler à un "énième plan".
Parmi les mesures envisagées. Emmanuel Macron va annoncer la suppression pure et simple du numerus clausus. Il s'agit d'un quota annuel d'étudiants qui limite actuellement le nombre d'élèves pouvant être admis en deuxième années de médecine.
Le plan prévoit également une refonte de la carte hospitalière et la création de centres de santé de proximité, maillon intermédiaire entre l'hôpital et les cabinets de ville.
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