Accueil
Traité plastique : "l'urgence est de réduire la production" pour la fondation Tara Océan

Traité plastique : "l'urgence est de réduire la production" pour la fondation Tara Océan

Un article rédigé par la rédaction de RCF en Bretagne - RCF Bretagne, le 4 août 2025 - Modifié le 4 août 2025

La prochaine session du comité intergouvernemental de négociation du futur Traité international contre la pollution plastique se déroule du 5 au 14 août à Genève. Quels sont les enjeux de ce traité et les objectifs de ce nouveau rendez-vous ? Décryptage avec la fondation Tara Océan.

Les négociations du futur Traité international contre la pollution plastique se déroule du 5 au 14 août à Genève ©Image by flockine from PixabayLes négociations du futur Traité international contre la pollution plastique se déroule du 5 au 14 août à Genève ©Image by flockine from Pixabay

Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Un nouvel épisode de négociations pour aboutir à un traité contre la pollution plastique va se tenir en Suisse. Pour Henri Bourgeois Costa, directeur des affaires publiques à la Fondation Tara Océan,il y a "urgence". La production de plastique a doublé durant la dernière décennie et elle pourrait tripler d’ici 2060 si rien n’est fait.
La fondation Tara Océan scrute donc de près cette prochaine échéance. "Des négociations internationales c’est toujours très long, en moyenne plusieurs décennies et là sur ce traité plastiques, on en n’est qu’à trois ans finalement de négociations donc ce n’est pas tant que cela, même si on est tous pressé devoir aboutir ce texte là", concède-t-il. 


Des pays ambitieux remotivés ?


Rien n’assure à la fondation que cette fois-ci, les négociations aboutiront à un traité international contraignant mais selon Henri Bourgeois Costa, il y a des motifs d’espoir : "les pays les plus ambitieux sont très fortement motivés et ont vraiment envie d’aboutir à un texte final à cette occasion là"
Qu’est-ce qui a changé depuis les derniers échanges en novembre 2024 en Corée-du-Sud ? Il y a eu notamment l’UNOC, la conférence des Nations Unies pour l’Océan à Nice. Cet évènement a "déjà un impact : la remobilisation des pays engagés pour un traité ambitieux"

La problématique est, d’après le directeur des affaires publiques à la Fondation Tara Océan, davantage prise dans son entièreté et pas seulement sous l’angle des déchets plastiques. 

Les pays favorables à un traité prennent aussi en compte "tous les impacts toxiques, chimiques, en matière d’émission de microplastiques que provoquent la production mondiale de plastique".


Acter la réduction de la production de plastique


Que doit prévoir ce traité ? Un aspect semble indispensable pour la fondation Tara Océan : la réduction de la production mondiale de plastique

L’objectif est d’obtenir "un texte précis qui indique très clairement quel est le chemin à parcourir pour atteindre un environnement où les plastiques ne menacent plus notre santé, ni notre environnement".
Et pour cela, la solution n’est plus à chercher du côté des pays opposés au traité (les pays dont l’économie est basée sur la production de produits pétroliers et dont les plastiques font partie), qui pourraient faire évoluer leur position. "L’enjeu est d’embarquer dans cette négociation, les pays qui sont des transformateurs de matière. Je pense particulièrement à la Chine qui est un pays crucial dans cette négociation là", détaille Henri Bourgeois Costa.

Cet article vous a plu ? Partagez-le :

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.