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Tourisme : vers une régulation des sites sensibles?

Un article rédigé par Jean-Baptiste Labeur - RCF, le 1 juillet 2022 - Modifié le 1 juillet 2022
Le dossier de la rédactionSites naturels sensibles : réservation obligatoire

Les vacances se rapprochent pour ceux qui ont la chance de partir. Et quand on part en congés. Un mot revient souvent. Réservation. Réservation des billets de train ou d’avion. Réservation du camping ou de l’hôtel, réservation du restaurant éventuellement. Et maintenant aussi pour certains sites naturels, il faut penser à réserver. Les quotas de visiteurs pour des sites naturels sensibles ce n’est plus un tabou pour les préserver

 

La calanque de Port Pin, Vaufrèges, Marseille, France. ©UnsplashLa calanque de Port Pin, Vaufrèges, Marseille, France. ©Unsplash

La tendance s’était amorcée en 2019 avec la limitation de l’ascension du Mont Blanc aux seuls alpinistes ayant retenu leur place au refuge du Goûter. L’objectif était de réduire la fréquentation sur la voie principale d’accès au sommet et de décourager les candidatures fantaisistes. Face à la surfréquentation de très nombreux sites en France cette idée de réguler a infusé, notamment pendant la crise sanitaire. Depuis l’an dernier, par exemple, c’est 6 000 personnes maximum par jour sur l’île de Porquerolles en juillet et août. Soit 50 % de visiteurs en moins. La décision avait été prise conjointement par les collectivités locales concernées et le parc national de Port Cros. Cet été, c’est le parc national des Calanques près de Marseille qui a mis en place un système de réservation pour accéder à la calanque de Sugiton. Un bijou de biodiversité qu’il fallait protéger d’urgence.

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