Tempête Aline: les paroles des maires et des oppositions LR et EELV

La reconstruction des vallées aura lancé un débat de plus de deux heures. Pour répondre aux projets pérennes annoncés trois ans après la tempête Alex et quelques mois après la tempête Aline, les oppositions et les maires ont donné de la voix. 

 

 

Christelle D'Intorni

 

 

La députée LR de la vallée de la Vésubie a souligné que les travaux listés "étaient ceux en attente après la tempête Alex". L'élue a interpellé Christian Estrosi: "Nous prenons en réalité acte de vos manquements et de vos erreurs. L'audace cache de grandes craintes. La seule chose que demandent les valléens ce sont des considérations". 

 

 

Hélène Granouillac

 

 

L'élue écologiste explique pour sa part que la "reconstruction des vallées doit avoir une approche participative entre élus et citoyens" et pursuit en affirmant que "depuis 3 ans, du temporaire, c'est long."

 

 

Laetitia Lorre

 

 

La maire de Venanson a expliqué qu'un "sentiment de colère touche la population. Comment a t-on pu nous laisser circuler sur des routes qui n'en étaient pas ?" demande la maire qui détaille que "des routes non sécurisées en trois points sont dangereux pour atteindre notre village". 

 

Laetitia Lorre, en conclusion, relaie les voix des habitants de la commune: "A Venanson, reste des personnes qui y sont nées et qui veulent y mourir. Je me dois de porter leurs voix. Nous voulons des certitudes quitte à passer pour une emmerdeuse". Une référence à une phrase qu'aurait prononcé Christian Estrosi à la maire de Venanson lors d'une réunion: "tu nous emmerdes". Des propos qui nous ont été rapportés par un témoin de cette scène.