Syrie : la guerre chimique bat son plein à Alep
L’armée du régime poursuit sa progression à Alep. Les rebelles auraient perdu les deux tiers des quartiers de l'est de la ville. Au moins 25 civils sont morts mardi dans des bombardements et plus de 10 000 personnes ont quitté la métropole selon l’observatoire syrien des droits de l’homme. On estime par ailleurs que plus de 250 000 civils se trouveraient toujours dans les quartiers qui subissent le siège du régime depuis plus de 4 mois.
En plus des bombes, le régime, soutenue par l'aviation syrienne, largue sur les quartiers rebelles d'Alep des barils d'explosifs, et de chlore. Des armes pourtant interdites d'utilisation. Un recours aux armes chimiques dénoncé par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques réuni en conférence cette semaine à La Haye.
En Syrie, Daech utilise également des armes chimiques. En août dernier, ce sont des images tournées et diffusées par la BBC qui ont prouvé qu'une guerre chimique avait bien lieu en Syrie, confirmant des soupçons qui remontaient à 2014, date à laquelle l'armée américaine avait déclaré pour la première fois que des bombes au chlore étaient utilisées dans le pays.
A quelles fins ces armes sont elles utilisées par les belligérants ? Elements de réponse avec Olivier Lepick, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique:
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