Le synode sur l’avenir de l’Église s’est achevé en octobre 2024. Il s’agit désormais de le mettre en œuvre. Un parcours de réunions diocésaines continental va être mis en place et une assemblée ecclésiale mondiale aura lieu à Rome en 2028. C'est une première et un signe de maturité de l'Église selon Isabelle Morel, docteure en théologie, co-autrice du livre Clés pour une Église synodale, aux éditions Salvator.
Le pape François a récemment annoncé une nouvelle étape décisive dans le processus de réforme de l'Église catholique, visant à la rendre plus inclusive et moins cléricale. Cette phase d’évaluation, lancée en mars 2025, marque le début d’un parcours diocésain et continental qui se poursuivra jusqu’en 2028, avec une assemblée ecclésiale mondiale à Rome. Ce projet représente une première dans l’histoire moderne de l’Église, comme l'explique Isabelle Morel, docteure en théologie et co-autrice du livre Clés pour une Église synodale.
L'ambition est de transformer profondément
la manière dont l’Église engage ses fidèles
Le pape François, fidèle à sa vision de réformer l’Église, a donné son aval à ce projet le 11 mars dernier, malgré sa convalescence à l'hôpital Gemelli. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de réconcilier les diverses réalités locales avec les grandes orientations du synode, "amorçant ainsi un processus d’accompagnement et de réflexion sur près de trois ans", précise Isabelle Morel.
Ce projet d'assemblée mondiale ne se limite pas aux évêques, mais inclut l'ensemble des baptisés, qu'ils soient évêques, prêtres, laïcs ou diacres.
L’idée est d'encourager chaque catholique à prendre part à cette transformation, dans la lignée de l’appel à une Église synodale que le pape François a formulé dès le début de son pontificat.
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