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Suivez les chroniques quotidiennes sur le conclave de notre correspondant Olivier Mathonat

Suivez les chroniques quotidiennes sur le conclave de notre correspondant Olivier Mathonat

RCF Anjou, le 29 avril 2025 - Modifié le 9 mai 2025

Olivier Mathonat est adjoint des directeurs des études à l'IRCOM. Il a démarré en 2022, une thèse en Sciences de l'information et de la communication intitulée : "Le conclave, d'un événement à son discours (1958-2013). Médiatisation du rite et performance de la communauté au cours du processus d'élection du pape." Dans cet article, vous pourrez lire ses chroniques sur le conclave qui va élire le successeur du pape François.

Olvier MathonatOlvier Mathonat

Vendredi 9 mai

Ce que signifie l'élection de Léon XIV en 4 tours 👇

Finalement, le nouveau pape a été élu rapidement. L'hypothèse d'un conclave long était pourtant plausible, du fait d'un collège électoral très éclaté, composé de personnalités résidant aux quatre coins du monde et ayant peu d'occasions de se côtoyer.

Ainsi, quand la fumée blanche est apparue, le scénario le plus probable était l'élection de l'un des deux grands favoris, Parolin ou Tagle, dont l'agence de presse vaticane Agence I.MEDIA notait qu'ils étaient les seuls à être cités systématiquement dans les 13 listes de papabili qu'ils ont compilées. L'élection rapide d'un des grands favoris aurait manifesté la volonté pour les électeurs de (se) rassurer avec une figure très identifiée, connue de tous.

Finalement, c'est le cardinal Prevost qui a été élu, en seulement 4 tours. Soit aussi rapidement que Benoît XVI en 2005, alors même que le pape allemand était le grand favori de l'élection pour succéder à Jean-Paul II. Depuis le début du XXe, seul Pie XII, en 1939, a été élu plus rapidement.

Cette élection rapide signifie certainement qu'elle a été "préparée" en amont par des cardinaux qui avaient repéré ce profil atypique et rare, cardinal depuis seulement 18 mois, comme l'élection de François avait été préparée longtemps à l'avance par le "groupe de Saint-Gall".

Ce sera intéressant, dans les mois à venir, de comprendre comment, depuis combien de temps et par qui, le terrain a été préparé. A-t-il été "caché" par ses soutiens pour ne pas trop l'exposer (comme Bergoglio en 2013) ou a-t-il réellement émergé très récemment ?

En tout cas, la rapidité de l'élection signifie certainement que Léon XIV a fait forte impression lors des congrégation générales. Alors que son nom sortait peu dans les médias les jours qui ont suivi la mort de François, de plus en plus de vaticanistes l'ont intégré à leurs listes de pabili (6 sur les 13 recensées par Agence I.MEDIA). Je m'étais étonné de cette dynamique lors d'un échange avec Hugues Lefèvre lundi soir. Il m'avait indiqué que son profil assez unique d'évêque issu du monde occidental, missionnaire pendant longtemps dans un pays du Sud, ayant l'expérience d'une responsabilité locale (évêque d'un diocèse) et communautaire (chez les Augustins) et à la curie avait été repéré par les cardinaux, en particulier depuis qu'il est en poste à Rome, en 2023.

J'espère qu'on saura bientôt ce qu'il a dit lors des congrégations générales !

J'avais souvent évoqué ici les démarches entreprises par Cardinals report (CR) et d'autres acteurs du "camp conservateur" qui semblait avoir le plus préparé ce conclave : cela n'a visiblement pas eu les effets escomptés.

 

Mardi 6 mai

Les paris sur le nom du futur pape s’élèvent à 17 millions de dollars, rien que sur Polymarket.

C’est une « tradition » ancienne, et Renaud Villard analysait les paris qui avaient lieu à la Renaissance dans son article « Le conclave des parieurs » en le qualifiant de « phénomène massif », à tel point que « Le bruit, manifestement
parfois assourdissant, des paris pénètre donc facilement dans le conclave, ce qui permet de supposer une possible interdépendance entre paris et élection pontificale. »

Si bien que le pape Grégoire XIV interdit ces paris, par crainte qu’ils « aboutissent à ce que des cardinaux élisent le pape par avarice, pour gagner leurs paris » Villard remarque en particulier que ces paris traduisent « un désir de participation, ne fût-ce que symbolique, à l’élection du pontife, matérialisé par ces fantasmes, parfois peut-être plus réels qu’il n’y paraît, d’une pression directe des joueurs sur le conclave. »

Aujourd’hui, de nombreuses plateformes digitales témoignent de l’appropriation de l’élection du pape sur un registre proche de la gamification :

> FantaPapa : Équivalent pontifical du site de paris de football Mon petit gazon, le site propose de constituer une équipe de 11 cardinaux. Puis, d’après Libération, « de faire une série de pronostics sur le profil du nouveau souverain pontife. Quel nom choisira-t-il et quelles seront ses premières paroles ? De quel ordre religieux sera-t-il issu ? Portera-t-il des lunettes ? Chaque pari gagnant rapporte des points. »

> HabeoPapam : Développé par Le Grand Continent, ce site propose d’identifier « en moins de 3 minutes lequel parmi les papabiles et grands électeurs correspond le plus à vos positionnements », à partir de quelques questions.

> Name the cardinal : Conçu par l’ami Bastien Uranga, propose de jouer à identifier le cardinal en photo parmi 4 noms.

Différentes plateformes ont repris le concept de « tirer au sort » un cardinal pour prier pour lui comme l’avait fait, entre autres, Adopte un Cardinal en 2013.

Mais je regrette que personne n’ait repris le flambeau de Habemuspap.am qui, lors du dernier conclave, proposait une seule fonction : une photo de la fumée noire s’échappant de la chapelle Sixtine avec en titre « Avons-nous un pape ? » et « Non » s’affichait en grand jusqu’à ce que, au bout de 5 tours, François soit élu. 😉

Un site à la limite du second degré, comme Internet en raffole.
 

Lundi 5 mai

L’histoire des conclaves est remplie de conciliabules, de revirements, de stratégies et de coups d'éclat. Celui qui se prépare ces jours-ci ne fait pas exception :

Le Vatican a démenti que le cardinal Parolin, grand favori, a fait un malaise il y a quelques jours, nécessitant l'intervention des secours. C'est un grand classique : Jean XXIII et François ont eux aussi affronté des rumeurs sur leur (mauvaise) santé quelques heures avant d'être élus.

Cardinals Report, dont j'ai parlé ici, a fait monter la pression en remettant à chaque électeur un livre avec les biographies des cardinaux. Cette démarche est très habile: s'il est interdit d'emporter des moyens de communication avec soi en conclave, rien n'interdit de prendre un livre... Et on peut imaginer que les cardinaux ne se priveront pas d'emporter celui-là dans la chapelle Sixtine, en guise de fiches.

Dans un autre registre, une conférence de presse a été organisée vendredi par l'ONG américaine Bishop accountability pour critiquer la façon avec laquelle les cardinaux Parolin et Tagle auraient manqué de transparence à propos de cas d'abus sexuels.

Tout cela met la pression sur les électeurs.

Mais il y a une histoire pour laquelle j’ai une tendresse particulière.

Cela se passe en 1559 (Cette histoire est racontée par Yves Chiron dans sa magistrale « Histoire des conclaves » p. 113). À l’époque, les cardinaux électeurs pouvaient être accompagnés de serviteurs et/ou secrétaires qu’on appelait « conclavistes ». Ces assistants n’étaient pas censés avoir quelque influence que ce soit sur les scrutins, et restaient par exemple hors du lieu de vote.

Lors de ce conclave, donc, le conclaviste Ferrante Torres tenta pourtant une manœuvre en faveur de « son » cardinal, l’Espagnol Bartolomé De la Cueva. Il alla voir séparément 32 cardinaux (il y en avait 44 qui participaient à ce conclave), et essaya de les attendrir un par un en leur disant que La Cueva, déjà âgé, serait touché qu’une ou deux voix se portent sur lui, à titre d’hommage.

Chaque cardinal, croyant être le seul à qui cette demande avait été faite, accepta de voter pour De la Cueva au premier tour, sans que celui-ci n’en sache rien !

Mais au moment du scrutin, un autre cardinal remarqua quelque chose d’anormal et interrompit le vote. 17 bulletins en faveur de La Cueva avaient déjà été déposés. Plusieurs cardinaux déchirèrent alors leur bulletin, et le scrutin fut annulé.

Morale : cette histoire, comme tant d'autres, montre que comme le disait un cardinal Américain : "Dans l'Eglise, tout s'est déjà passé au moins une fois !"
 

Vendredi 2 mai

À Rome, le temps ne semble pas s’écouler au même rythme pour tous.

Pour les cardinaux, les 10 jours entre les funérailles de François et le début du conclave, sont un laps de temps très court. Il leur bien ces 10 jours (au moins) pour se connaître et identifier un pape parmi eux. Comprendre qui est qui, qui fait quoi, qui pense quoi.

D’ailleurs, les « pourprés » n’ont pas précipité le début du conclave, qui aurait pu commencer dès lundi. Il faut dire que les 3h de réunion par jour ne laissent certainement pas le temps, justement, de se connaître assez et de décider pour qui voter : cela les conduit à organiser des rencontres informelles chez les uns et les autres, pour compléter le caractère institutionnel des congrégations générales.

Dans le même temps, paradoxalement, ces presque 3 semaines qui les auront tenus loin de leurs activités habituelles sont très longues pour des personnalités aux responsabilités importantes, qui ont habituellement un agenda remplit plusieurs semaines voire plusieurs mois à l’avance. Certains manifestent d’ailleurs l’envie de « vite rentrer » après cette parenthèse romaine qui s’achèvera après l’élection du successeur de François.

Un autre rapport au temps, c’est celui qui s’écoulera dans la chapelle Sixtine. Ce délai sera disséqué et interprété : vont-ils « vite élire » un pape ? Si le conclave dure plus que pour les 2 prédécesseurs directs, les journalistes qui guettent la fumée blanche décriront immanquablement une indécision, voire des divisions.

Les journalistes, justement. Depuis presque 2 semaines, ils sont pris en étau entre l’avidité du grand public sur tout ce qui concerne l’élection du pape d’une part et le refus de l’Église d’alimenter la chronique d’autre part. Une journaliste me disait quelques heures à peine après l’élection de François : « J’ai l’impression qu’on a déjà dit tout ce qu’on avait à dire sur cette séquence : on a parlé du bilan du pape, des papabili… » Ils avaient, bien sûr, conçu un véritable plan éditorial au préalable. Mais quel événement, si ce n’est les Jeux Olympiques ou la Coupe du monde de foot, dure aussi longtemps ? Et encore, dans ces événements sportifs on commente des matchs. Pour l’élection du pape, ce sont plutôt des paris sur lequel on disserte puisque, « en on » les cardinaux ne répondent pas aux interviews.

Ces rapports au temps se percutent. Immédiateté pour le grand public et les médias, lenteur pour l’Église qui n’est jamais vraiment pressée.

Il faut dire qu’elle a l’éternité devant elle.

 

Jeudi 1er mai

La semaine prochaine, les trois plus jeunes électeurs du prochain pape se présenteront devant les portes de la chapelle Sixtine… après s’être récemment pris en selfie dans la basilique Saint-Pierre. Un cardinal japonais, quant à lui, a partagé une photo de groupe dans un bus.

En 2013, au moment de l'élection de François, certains cardinaux avaient commencé à investir Twitter. Douze ans plus tard, les selfies de ces cardinaux traduisent pourtant bien davantage qu’un changement de forme : ils illustrent la diversité croissante de cette assemblée électorale.

Diversité de cultures, de générations, bien sûr, mais aussi de parcours — entre Curie romaine et expériences de terrain — et, désormais, diversité dans les pratiques médiatiques.

Cette diversité est aussi celle de la prise d'informations : certains électeurs s'informent principalement via la presse papier, d'autres en partie sur Internet ; avec des degrés de maîtrise des outils numériques aléatoires. Ce qui pose évidemment beaucoup de questions à une période d'explosion de l'IA et des fake news.

D'autres cardinaux, quant à eux, font le choix de ne pas communiquer du tout. Il leur a d'ailleurs été demandé explicitement de ne pas parler aux journalistes ces jours-ci, bien que le conclave n'ait pas encore commencé.

C'est tout le paradoxe de cette période : au moment même où l’intérêt du grand public pour l’Église atteint un sommet, celle-ci instaure le silence comme norme.

D'ailleurs, la semaine prochaine, les caméras du monde entier seront braquées sur les portes closes derrière lesquelles les cardinaux participeront à un vote dont ils jurent de ne jamais rien révéler.

Et il n'y a aucune chance que l'un d'eux se prenne en selfie en train de voter dans la chapelle Sixtine.

 

Mercredi 30 avril

Le conclave est connu pour être une élection hermétique aux influences extérieures. C'est vrai pendant la réclusion. Mais avant, c'est une véritable bataille de l'information qui se joue.

En effet, puisque les cardinaux (étonnement) ne se connaissent pas, il y a un enjeu pour des courants ou sensibilités à faire "passer le mur du son" à des profils qu'ils voudraient voir élus, ou au contraire à mettre en évidence les manquements de certains membres du sacré-collège.

Plusieurs sites proposent donc des profils de cardinaux, consultables par le grand public et les électeurs.

Officiellement, ce sont de simples bases de données.

Officieusement, certaines orientent les regards et suggèrent des choix.

Par exemple :

- College of cardinals Report
Publié fin 2024, le site indique " fournir une information claire, complète et fiable sur les cardinaux". C'est en partie vrai : il s'agit ici d'un énorme travail d'analyse, de recoupement d'informations, de rédaction. Mais les critères d'analyse de la rubrique "Where they stand", par exemple, traduisent un positionnement conservateur très marqué. Tout comme la liste des papabili.

- Cardinalis
Semestriel envoyé au domicile de chaque cardinal depuis 2021, ce média se présente comme une sorte de lettre interne des cardinaux. Ce qu'il n'est pas : il n'est pas édité par le Vatican. Et, là encore, la ligne éditoriale est très nette et les profils mis en valeur sont tous du même courant.

> Red Hat Report
Créé dans le but d'enquêter sur les cardinaux et faire connaître d'éventuels abus ou mauvaise gouvernance, ce groupe fondé en 2018 prévoyait d'évaluer les cardinaux de "fortement coupable" à "aucune accusation crédible". Les fondateurs envisageaient d'éditer ensuite les pages Wikipédia des cardinaux pour refléter les informations recueillies, en particulier pour ceux impliqués dans des scandales. Il semblerait que l'initiative ait fait long feu, mais elle témoigne de la volonté d’agir en amont du conclave, via l'information disponible à tous.

Cette manière de faire est assez nouvelle. Lors des conclaves précédents, l'influence médiatique se jouait plutôt sur le terrain des "vrais" organes de presse, avec des profils soutenus en fonction des lignes éditoriales.

Avec ce que cela comportait de risque : une campagne trop voyante agace toujours les cardinaux, qui ne sont pas dupes de la manœuvre.

Plusieurs observateurs analysent ainsi le fait que le cardinal italien Scola n'ait pas été élu en 2013 justement à cause d'un trop fort battage médiatique en sa faveur, poussé par certains courants.

La conférence des évêques d’Italie, convaincue que Scola allait être élu, avait préparé à l’avance un message de félicitations. Elle l’a publié par erreur quelques instants après l’annonce du nom du nouveau pape: le cardinal Bergoglio. Si loin, si proche.

 

Mardi 29 avril

Depuis hier, les vaticanistes que j'ai rencontrés m'ont tous dit qu'ils refusaient de publier des listes de favoris pour le conclave. C’est trop tôt.
Pourtant, tous les médias généralistes n'attendent que cela (et la plupart des grands titres de presse en ont déjà publié une).

C'est un vrai tiraillement pour les spécialistes de l'actualité de l'Église qui savent bien "ce qui marche", tout en mesurant la difficulté voire l'impossibilité de l'exercice divinatoire.

Alors que faut-il faire ?

Publier une liste dont on sait qu'elle sera critiquée ? Un journaliste me le disait tout à l'heure : "Si on ne met pas le cardinal XXX dans nos listes, on va nous accuser d'être partisans, parce qu'il a la cote dans certaines sphères. Alors qu'on sait pertinemment qu'il n'a aucune chance d'être élu."

Publier une liste dont on sait qu'elle a de fortes chances de tomber à côté ? Malgré le travail d'enquête minutieux et rigoureux des journalistes experts dont je suis le témoin depuis 4 ans que je travaille sur la question, "La prédiction est une entreprise notoirement risquée, et les décharges de l’histoire de l’Église sont jonchées des carcasses de journalistes qui ont tenté de deviner l’identité du prochain pape." (dixit John Allen, un des meilleurs vaticanistes).

En particulier quand cette prédiction est faite par des journalistes qui connaissent peu le sujet qu'ils couvrent.

Alors, certains médias font le choix de proposer des listes plus larges : La Croix publie par exemple une liste des "Grandes voix du conclave", qu'il s'agisse de papes en puissance ou de faiseurs de rois.

De fait, la question du "qui ?" habite visiblement tous les journalistes de médias généralistes. J'étais ce matin devant le lieu où les cardinaux se rendent pour leurs réunions quotidiennes de préparation du conclave, où j'ai pris la photo ci-dessous. Les journalistes y assaillent littéralement les cardinaux qui entrent, espérant une confidence.

Et une journaliste télé anglophone, après avoir 3 questions (prévisibles) à un cardinal lui a demandé "Au fait, vous vous appelez comment ?". Hum. 

 

Lundi 28 avril

Pas de doute possible, nous sommes entrés dans la période pré-conclave, avec ce que cela suppose de rumeurs invraisemblables, d'informations soit-disant obtenues "directement d'un cardinal" et de listes de papabili comme autant de projections des désirs de ceux qui les publient.

La photo ci-dessous est un cas d'école : d'une information vraie, le président Macron a rencontré les cardinaux français, on arrive à une information tout à fait subjective et certainement fausse.

En effet, il n'y a aucune chance que le président Macron ait demandé aux électeurs français de "barrer la route au cardinal Sarah". Ce cardinal ne fait d'ailleurs pas partie des candidats probables pour les bons connaisseurs. Emmanuel Macron n'a d'ailleurs probablement pas donné d'indications sur la personne pour qui voter ou ne pas voter.

D'ailleurs, qui croit sincèrement qu'une éventuelle "consigne de vote" du président français pèse quoi que ce soit au moment de glisser un bulletin dans l'urne ?

Et puis, à qui profiterait le crime ? Pourquoi donc le président Français s'opposerait, si d'aventure c'était vrai, à l'élection de ce cardinal ?

En revanche, que le média qui publie aimerait que le cardinal Sarah soit élu et imagine une opposition à son projet par ceux qu'il ne porte pas dans son coeur, c'est une autre possibilité...!

Au milieu, une information objectivement fausse dans l'article en question, et que chacun peut vérifier : Mgr Ricard serait "formellement électeur en droit" bien qu' "omis dans les médias" à cause d'abus dont il s'est reconnu coupable. Il n'est en fait pas évoqué dans les médias parce n'est plus électeur, puisqu'il a dépassé 80 ans.

Bref, les 15 prochains jours s'annoncent passionnants à analyser. Et je les observerai... depuis Rome !

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