Accueil
Strasbourg : une épicerie en vrac locale et bio qui veut changer notre mode de consommation
Partager

Strasbourg : une épicerie en vrac locale et bio qui veut changer notre mode de consommation

Un article rédigé par Adrien Beaujean - RCF Alsace, le 22 juin 2022  -  Modifié le 22 juin 2022
Les Trois Questions · RCF Alsace Une épicerie en vrac qui veut changer notre mode de consommation à Strasbourg

Aujourd'hui, on part à la découverte d'une épicerie un peu spéciale en plein coeur de Strasbourg: « Les petits poids de Lulu et Emma ». Une épicerie en vrac, qui propose des produits locaux et bio, et qui vise à présenter une autre manière de consommer, à l'ère du réchauffement climatique. Nous sommes partis à la rencontre de Lucile et Emma pour qu'elles nous racontent leur projet.

Emma (à g.) et Lulu, les deux gérantes de l'épicerie. (document remis) Emma (à g.) et Lulu, les deux gérantes de l'épicerie. (document remis)

RCF Alsace: Concrètement, quand on parle d'épicerie en vrac locale et bio, on parle de quoi?
 

Lucile: C'est une épicerie ou vous achetez tout sans emballages superflus. Donc vous avez tous les produits qui sont dans des bacs ou dans des silos à gravité et vous achetez simplement la quantité désirée et vous payez le juste prix pour la juste quantité. Donc les clients, ils viennent soit avec leurs propres bocaux, soit on en laisse aussi à disposition à titre gratuit. Et après ils ont aussi la possibilité d'acheter des jolis bocaux ou d'acheter des sacs en tissu.
 

RCF Alsace: Pourquoi avoir fait ce choix aujourd'hui, en 2022, du local et du bio?


Lucile: Déjà parce que c'est hyper important pour la planète. Aujourd'hui, je pense que tout le monde est conscient que ça va mal et que chacun peut agir sur le réchauffement climatique. Et donc moi, j'étais déjà une fervente consommatrice de vrac. J'ai eu cette idée parce que je trouvais ça génial et on avait envie, avec Emma, de partager en fait nos valeurs avec notre clientèle et démocratiser le vrac.

 

RCF Alsace: C'est aussi, j'imagine, l'ambition de petites boutiques comme la vôtre dans une grande ville aussi de montrer aux gens qu'il y a une autre façon de consommer?

 

Lucile: On le voit quand même de plus en plus, que ce soit comme nous des petites épiceries indépendantes ou maintenant, on retrouve aussi des gros supermarchés qui surfent sur la vague du vrac.
 

RCF Alsace: Et là, je me tourne peut être vers Emma : c'est un choix de vie, un mode de vie que vous avez aussi envie de partager à travers cette entreprise, mais aussi au plus grand nombre?

 

Emma: C'est vrai que de prendre des produits locaux, ça nous permet de faire un marché à circuit court et donc de faire aussi fonctionner les petites entreprises strasbourgeoises ou françaises à une échelle plus grande. Et ça nous tenait à cœur d'avoir un maximum de produits locaux, justement pour montrer que même si c'est local, c'est tout aussi bon.

 

RCF Alsace: Ce n'est pas beaucoup plus cher non plus que ce qu'on peut trouver dans les hypermarchés ou les supermarchés qu'on connaît avec les grandes marques?


Emma: Pas du tout. On a même fait une étude de prix dans différents supermarchés et on a justement choisi de proposer à la clientèle des prix parfois même moins chers, pour montrer que, en vrac, ça se consomme tout aussi bien et tout aussi facilement que dans un supermarché et parfois même de meilleure qualité à un meilleur prix. 

Lucile: On a beaucoup de fournisseurs, vu qu'on voit ça en circuit court, qui sont soit strasbourgeois, soit alsaciens. Parce qu'en plus bien la plupart des petits producteurs, des petits artisans n'ont pas de point de vente en propre. Donc c'est grâce à des épiceries comme la nôtre, qui servent de points de vente pour que les personnes puissent découvrir leurs produits. 


RCF Alsace: On parle surtout de produits alimentaires, mais il n'y a pas que ça ici. Est ce que vous pouvez un peu détailler ce qu'on peut trouver d'autre que de l'alimentaire dans votre épicerie?


Emma: Tout ce qui est ménager, donc ça va aller de la lessive liquide, du liquide vaisselle. On va aussi avoir des produits bruts comme du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude, tout ce qui est cosmétique, tout ce qui est savon aussi. Et après tout ce qui est accessoires de  cuisine, ça va de la paille à des sacs à tarte.


Lucile: C'est vrai que ça fait partie d'un tout. C'est aussi privilégier tout ce qui est durable et non jetable. Comme Emma, elle le disait avec certains accessoires comme les pailles en inox au lieu d'acheter des pailles plastiques et de polluer la planète. C'est vrai que c'est un mode de vie qui parfois peut paraître "plus cher", parce que ça ne va pas être quelque chose qu'on achète et qu'on jette tout de suite. C'est en fait acheter quelque chose, mais pour que ça soit durable. Et finalement, on fait des économies. En fait, au delà de faire un geste pour la planète.

 

"Les Petits Poids de Lulu et Emma", au 7 rue du maréchal Foch à Strasbourg

Leur page Facebook

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don