SPUC Aix: "garder la foi vivante!"

Pascale est entrée en oecuménisme, un peu comme on entre en religion. C’était, il y a environ trente ans avec son mari.
Depuis, l'oecuménisme est devenue une évidence pour elle. “J’ai approfondi ma propre foi catholique” explique-t-elle. Elle a choisi de “garder l’essentiel” et de “laisser de côté ce qui appartient aux tribulations historiques”. Dans le groupe oecuménique aixois, l'oecuménisme ne se vit pas seulement une semaine par an mais de nombreuses rencontres ont lieu tout au long de l'année. Des groupes de lecture biblique se réunissent tous les mois. Certaines paroisses aussi sont particulièrement investies dans l'oecuménisme comme le temple de la rue Villars, Saint Jean-Marie Vianney, les Oblats, Saint Eutrope ou encore l'Arc de Meyran.

Quand on l’interroge sur ce terme d’unité des chrétiens, elle renchérit, “l’unité c’est l’harmonie dans la diversité”. Pourtant elle reconnaît que l'oecuménisme peine à s’imposer. Leur groupe d’Aix se maintient avec un petit nombre de réguliers mais ils ne seraient pas contre accueillir de nouvelles personnes  et la semaine de prière pour l’unité des chrétiens est un moment favorable “pour se mobiliser, poser des questions, prendre des idées, organiser ailleurs des rencontres pour garder cette foi vivante”, souligne Pascale avec conviction.

Une célébration en commun sur les fondements qui rassemblent

Pour l’édition 2023, le groupe œcuménique d’Aix a prévu deux événements phares, dans la semaine du 23 au 27 janvier. 
Le lundi 23 janvier, une conférence est prévue avec le pasteur Christian Krieger, président de la Fédération Protestante de France et de la conférence européenne des églises, sur le thème “unité des Églises, unité de l’Europe”, à 20h à la Maison diocésaine d’Aix-en-Provence. 

Le mercredi 25 janvier à 19h, place à une célébration à la cathédrale Saint sauveur, articulée comme “une déambulation à rebours de l’histoire de nos églises”. Le point de départ est le baptistère, “comme source commune” suivie d’un arrêt devant le tableau du “Buisson Ardent”, “comme signe d’un ancrage commun dans l’ancienne Alliance", et enfin devant l'autel de la cathédrale, “comme symbole d’une unité encore à parfaire”.

Tous les renseignements sont à retrouver ici.