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Sommet de l'élevage : animation des filières, transmission, ressources naturelles et découvertes au centre de la 2e journée sur RCF

Un article rédigé par Martin Obadia - RCF Allier, le 4 octobre 2023 - Modifié le 10 janvier 2024

La 32e édition du Sommet de l'élevage bat son plein. Nombreux sont les visiteurs à venir à la Grande halle d'Auvergne à Cournon. Les équipes RCF d'Auvergne vous ont partagé l'ambiance de cette 2e journée avec un second 11/12 en direct et en public. Retour sur cette émission ! 

Le plateau de RCF installé au milieu des bovins dans le hall 3 de la Grande halle d'Auvergne pour le Sommet de l'élevage ©RCFLe plateau de RCF installé au milieu des bovins dans le hall 3 de la Grande halle d'Auvergne pour le Sommet de l'élevage ©RCF

Les allées du Sommet de l'élevage étaient très fréquentées encore aujourd'hui. Des professionnels et des visiteurs qui sont venus à la rencontre de ceux qui produisent ce qui se trouve dans nos assiettes. 

Ces assiettes et le prix de leur contenu qui est encore aujourd'hui source de nombreuses questions. Comment les prix sont pensés ? Quelle est la part de la matière première dans la production finale ? Exemple avec les saucissons d'Auvergne. 65 à 70% du prix correspond à la viande qui sert de base. Le reste de l'explication c'est avec Sophie Lucas, présidente du consortium des salaisons d'Auvergne.

L'invité du 11/12Sophie Lucas, consortium des salaisons d'Auvergne, comment les prix sont créés?

Une "belle dynamique" dans les nouvelles installations d'agriculteurs en Auvergne-Rhône-Alpes

 

Sujet d'inquiétude dans le monde agricole, c'est l'avenir avec la transmission et l'installation de nouveaux agriculteurs. 50% des professionnels vont partir dans les 10 prochaines années. Des dispositifs sont déployés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Fabrice Pannekoucke se félicite d'avoir "la plus importante dotation aux jeunes agriculteurs de France". Le vice-président de la région en charge de l'agriculture parle de la DJA, la dotation jeunes agriculteurs. Elle représente en moyenne 40 000 euros par dossier. "Plus de 500 dossiers ont été enregistrés ces derniers mois, une belle dynamique" et l'année n'est pas encore terminée. En 2022, 987 dossiers de DJA avaient été enregistrés dans la région.

 

L'élu savoyard explique cette "grosse dynamique" par plusieurs éléments. Selon lui "on installe des producteurs, on installe des jeunes qui ne sont pas ici pour faire de la représentation. On est ici avec de véritables objectifs de production". Fabrice Pannekoucke estime également que cela est dû au "choix de la région d'avoir une représentation [physique de l'agriculture] dans chaque département". 

 

Lors de cet échange sur RCF, le vice-président à l'agriculture a également évoqué le sujet de l'eau, la loi sur le zéro artificialisation nette et les aléas climatiques.

L'invité du 11/12Fabrice Pannekoucke : plans filières, renouvellement, eau et ZAN

Mettre en réseau pour faciliter le travail sur les exploitations et des outils pour lutter contre l'agribashing 

 

Ce grand rendez-vous de l'agriculture européenne est l'occasion de mettre en lumière des solutions pour améliorer le quotidien des agriculteurs. Cela passe par des outils numériques mais aussi des plateformes qui facilitent la mise en réseau. C'est le cas notamment d'Agri échange. Ce site de "petites annonces" permet aux professionnels de partager du matériel et de fournir de la main d'oeuvre experte en cas de besoin. La responsable du réseau Agri échange explique le concept.

L'invité du 11/12Manue Méot : responsable du réseau Agri-échange

Le travail sur le terrain, ce Sommet de l'élevage permet de le toucher du doigt en allant à la rencontre de ceux qui le font. Mais il y a aussi tous ceux qui le voient de loin, ce qui peut expliquer ce qui est appelé l'Agribashing. Il s'est amplifié. Conséquence : certains agriculteurs choisissent de ne plus du tout communiquer, d'autres choisissent d'opter pour la vulgarisation, la transparence et la pédagogie. Un travail est mené actuellement par la Chambre d'agriculture de Haute-Loire. "Parlons vrai" c'est le nom de ce concept. Claire Michel et Fabienne Demars en sont les pilotes.  

L'invité du 11/12Fabienne Demars et Claire Michel : "dispositif Parlons vrai", mieux communiquer

Des races et des produits qui s'exposent sous les projecteurs de la Grande halle d'Auvergne

 

Cette année les visiteurs du Sommet de l'élevage peuvent aller à la rencontre des éleveurs de bovins de race Limousine, race à l'honneur pour la 32e édition. Mais sur un total de près de 2000 bêtes, les flâneurs voient des animaux de races très différentes. Certaines sont moins connues que d'autres. C'est le cas notamment des Ânes Bourbonnais.

 

Originaires de l'Allier, ces ânes sont aujourd'hui visibles partout en France. Le cheptel reste petit, seulement 300 animaux. Ils sont reconnaissable avec leur robe marron chocolat et leur croix de Saint-André sur le dos. Natacha Moussu, présidente de l'association française de l'âne Bourbonnais évoque cette vitrine qu'est le Sommet.

L'invité du 11/12Natacha Moussu: présidente de l'Association francaise de l'âne bourbonnais

Il ne faut pas l'oublier non plus mais ce Sommet permet à certains producteurs de faire connaître leurs produits et tenter de remporter des concours. Il y a les Sommets d'or mais aussi la remise des Fermiers d'or. Ils récompensent les meilleurs produits fermiers de la région. Il s'agit de la valorisation de savoir-faire traditionnels mais aussi d'innovations. Cette année 200 producteurs ont présenté 400 produits.

 

Caroline Revegnot a remporté le 1er prix pour son dessert lacté à la châtaigne. Elle l'évoque en compagnie de l'organisateur des Fermiers d'or pour la Chambre d'agriculture Auvergne-Rhône-Alpes, Alain Marty.   

L'invité du 11/12Enjeux du prix Les Fermiers d'or avec Caroline Revegnot et Alain Marty

Le Sommet de l'élevage sur les antennes de RCF en Auvergne se poursuit encore jusqu'à vendredi avec plusieurs rendez-vous dans les journaux et dans le Vitamine C de vendredi.  

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