SNCF : Les travaux se poursuivent sur la ligne Le Puy/Firminy

Depuis la fin du mois de septembre 2025, la ligne Le Puy/Firminy subit d’importants travaux. Plusieurs chantiers sont menés de front pour atteindre deux objectifs : « la sécurité des circulations et le confort des voyageurs », explique la SNCF. Concernant la gare du Puy-en-Velay, après la voie A en 2021, les voies B, C et 30 ont subi une importante modernisation. Le ballast a été repris, tout comme les traverses. Certaines, comme sur la voie B, sont désormais en béton et non plus en bois. « Ça offre une meilleure durabilité dans le temps, on part sur 50 ans », explique Éric Delhomme, chef de district à SNCF Réseau.

Au total, une soixantaine d’agents se relaient pour faire avancer le chantier sur les différents sites de la ligne. Par exemple, « 7 aiguillages ont été modernisés et dépollués, un pont-route a été supprimé à Chadrac ». Les travaux concernent aussi la vallée de la Loire. À Chamalières-sur-Loire ou à Confolent, des roches sont purgées avant la pose d’un grillage. Une manière « d’éviter les éboulements sur la voie ferrée », souligne Éric Delhomme.

Le chantier de la ligne Le Puy/Firminy avance dans les temps

Encore plus loin sur la ligne Le Puy/Firminy, des travaux sont en cours au niveau de la gare de Bas-Monistrol. Des grillages anti-chute, plus aux normes, ont été remplacés. « Le chantier est fini », explique le chef de district. À Aurec-sur-Loire, il reste encore quelques détails, mais globalement, les travaux avancent dans les temps. Un tablier de pont a été supprimé. Il permettait de passer d’une voie à l’autre pour les voyageurs. Sur cette partie, le gros du chantier concerne le pont de Semène, dont une partie de l’étanchéité a été revue.

Dans l’ensemble, SNCF Réseau assure « que les délais seront respectés. Les trains pourront bien circuler sur la voie à partir du 12 décembre prochain ». Pour les usagers, il faut encore prendre son mal en patience. Le temps des travaux, des bus de substitution sont mis en place.

Le montant des travaux avoisine les 5,7 millions d’euros, financés par les collectivités comme la Région Auvergne-Rhône-Alpes, l’État et SNCF Réseau.