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Science sans conscience : les délires d'Elon Musk
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Science sans conscience : les délires d'Elon Musk

RCF Anjou,  -  Modifié le 18 février 2021
Carte Blanche de Raphaël de la Croix Science sans conscience : les délires d'Elon Musk
En faisant de l'embryon une chose, on ouvre la porte à des évolutions technologiques les plus folles.
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Vous revenez Raphaël sur la passe d’armes qu’il y a eu entre Matthieu Orphelin et Anne-Laure Blin, tous deux députés du Maine et Loire, sur le projet de loi visant à allonger le délai légal de l’IVG.
Oui le projet de loi porté par les socialistes et soutenu donc par Matthieu Orphelin a été retiré en raison du nombre excessif d’amendements déposés par la droite, et Anne Laure Blin en particulier. Mais cela montre que la question de l’IVG agite toujours le débat politique. Il faut en fait pour le camp des progressistes aller plus loin, toujours plus loin sur toutes ces questions qui touchent à la vie humaine. La stratégie est la suivante et elle est assez simple en fait. Il suffit de considérer que l’enfant à naître, quel que soit son âge, n’a pas le statut d’être humain à part entière. Pour changer ce paradigme on passe par un changement de vocabulaire. Il faut d’abord ne plus parler d’enfant à naître, mais d’embryon et ensuite ne conférer à cet embryon le statut d’humain que s’il s’inscrit dans un projet social. Si un projet attend l’enfant, autrement dit être accueilli dans de bonnes conditions, à la fois matérielles, sociales et sanitaires, on le garde. Si ce projet s’évanouit, l’enfant n’a plus de raison d’être, on peut donc l’éliminer. Faire de l’homme, si petit soit-il, une chose dont le statut lui est donné non par la nature ou par lui-même mais par les autres, c’est le mettre à la merci des expériences les plus folles. C’est ainsi qu’est rendu possible le bébé médicament, c’est ainsi qu’est rendu possible la fabrication de l’enfant pour celui qui en veut un, qu’il soit son parent ou non, c’est ainsi qu’est rendu possible l’élimination d’un être gênant, parce que trisomique il ne faisait plus partie du projet, parce que arrivé au mauvais moment, il était facteur de détresse psycho-sociale, donc devenu légitimement en trop et donc à faire évacuer au plus vite.
 
Le débat du statut de l’embryon n’est pas récent…
C’est vrai mais, et je m’en réjouis, on voit que cela fait toujours débat. Et je dirais même que c’est une question de plus en plus actuelle. En faisant de l’enfant non plus un enfant mais une chose, cela permet de s’en débarrasser nous l’avons dit mais aussi d’être l’objet d’un marché ou de recherche. C’est le cas avec la GPA, un business en plein développement, mais aussi avec la recherche sur les potentialités que l’informatique et la génétique permettront demain grâce aux progrès technologiques. Les laboratoires de la Silicon Valley font des recherches sur les embryons pour les mixer avec des animaux. Ce sont les fameuses chimères. Elon Musk, de son côté, l’homme le plus riche du monde, a fait des essais concluant en implantant des puces pour augmenter la mémoire dans des animaux avec pour objectif d’intégrer dans la mémoire des données nouvelles. Imaginez demain, vous avez la bible qui vous est implémentée dans la mémoire, c’est pas formidable ça ? Tout cela sous prétexte de venir en aide aux malades d’Alzheimer. L’objectif : faire de l’homme un objet dont on peut disposer. Il y aura d’un côté ceux qui ont la science et l’argent pour le faire, et les autres qui serviront de matériau. Cela vous paraît fou ? C’est pourtant cela qui nous guette. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme affirmait Rabelais. Il n’a jamais autant eu raison. 

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© RCF Anjou
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Carte Blanche de Raphaël de la Croix

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