Réserve : l’exercice Vulcain 25 s’achève en Haute-Loire

Les militaires commencent à repartir de Brioude. L’exercice Vulcain 25 vient de s’achever. Depuis samedi dernier, plus de 1 000 militaires étaient sur le terrain, appuyés par 3 hélicoptères de combat et 10 drones. Au total, 36 séquences ont été réalisées par les différentes unités. Le bouquet final s’est déroulé ce jeudi matin dans le petit hameau de Pressat, sur la commune de Chaniat, à quelques kilomètres de Brioude.

Le scénario est assez simple : une cinquantaine de jeunes est au bal du village. Quand soudain, des forces armées étrangères hostiles ouvrent le feu sur la foule. Des morts et des blessés. Très vite, les forces de l’ordre, les pompiers et la réserve interviennent. En quelques minutes, les blessés sont évacués, les militaires hostiles neutralisés ou arrêtés. Un exercice indispensable pour le sergent Clément, membre de la 4e brigade d’aérocombat de Clermont-Ferrand. « C’est une plus-value énorme pour la réserve, l’exercice permet de maintenir nos compétences et à les développer ».

Place désormais au débriefing. Le général Olivier Hautreux est le commandant de la 4e brigade, à l’origine de l’exercice. Il tire un bilan très positif de Vulcain 25. Et voit déjà des points à améliorer pour le futur : « améliorer la coordination, sur les moyens de transmission on peut progresser » estime le militaire.

Une nouvelle édition de Vulcain en 2027 ?

Dans les prochains jours, les réservistes vont donc avoir un retour d’expérience sur cet exercice Vulcain 25. L’enjeu « que Vulcain 2027 soit mieux que Vulcain 25 » souligne le général Olivier Hautreux. Pour le moment, Vulcain 2027 n’est pas encore confirmé par l’État-major. En tout cas, la 4e brigade d’aérocombat de Clermont-Ferrand souhaite en organiser un nouveau.

Les besoins sont importants. Surtout que l’exercice permet aussi de « faire connaître la réserve dans un désert militaire » poursuit le général. Mais aussi, pourquoi pas, de planter des graines pour inciter les jeunes et la population à s’engager. « Les besoins sont énormes à cause du contexte actuel » explique le général de corps d’armée Philippe de Montenon, le commandant de la force et des opérations terrestres de l’armée de Terre. Ce très haut gradé de la hiérarchie militaire a fait le déplacement en Haute-Loire pour la séquence finale. Il rappelle l’objectif fixé « recruter 40 000 nouveaux réservistes d’ici 2035 ».