Rentrée de l'enseignement catholique : près de 18700 élèves en Moselle

RCF : Comment se présente cette rentrée après ces mois de crise sanitaire ?

Dominique Chambat : le réseau de l’Enseignement catholique en Moselle est composé de vingt ensembles scolaires rassemblant près de 18700 élèves de la maternelle aux études supérieures. Et c’est avec joie qu’ils et qu’elles ont pu retrouver leurs établissements scolaires après les restrictions sanitaires qu’ils ont vécu ces derniers mois. Cette période a d’ailleurs permis de mesurer l’importance des interactions humaines dans le processus d’apprentissage. Même si les outils numériques ont été et sont encore de précieux supports, l’école est avant tout un lieu de socialisation, un lieu dans lequel les élèves peuvent grandir en étant soutenus et encadrés par des adultes ayant des fonctions différentes et complémentaires : enseignants, personnels de la vie scolaire, de la restauration et de l’administration. La pandémie a aussi développé les liens avec les parents, qui ont été accompagné de manière plus personnalisée pour que leurs enfants puissent au mieux traverser cette période compliquée.

RCF : 2021 a vu aboutir plusieurs réformes ?

D.C : Une des réformes majeures de ces dernières années est celle du baccalauréat avec la mise en place des parcours personnalisés et la création du grand oral. Cette épreuve a permis aux bacheliers de juin dernier de présenter un sujet de leur choix devant un jury. Une autre nouveauté concerne les filières professionnelles et post-bac. Le développement des parcours d’apprentissage vise à ce que les jeunes gagnent en expérience et d’acquérir des savoir-être pour leur vie professionnelle future. L’enjeu qui se pose maintenant est de voir davantage d’entreprises s’engager dans cette expérience, pour permettre à ces filières d’excellence de se développer encore.

RCF : Quel est le principal défi pour cette année ?

D.C : Le défi principal de cette année scolaire sera de permettre à tous les jeunes de retrouver le goût d’apprendre. Les confinements successifs ont en effet teinté leur parcours scolaire de la peur du virus, et les équipes éducatives seront particulièrement attentives à ceux et celles qui rencontrent des difficultés d’apprentissage.