Rentrée 2025 : l'orientation des élèves, priorité du nouveau recteur en Gironde
Jean-Marc Huart appelle à une "mobilisation générale" pour l'ambition scolaire et l'orientation professionnelle en Gironde. Le nouveau recteur de l'académie de Bordeaux souhaite voir davantage d'élèves aller dans l'enseignement supérieur grâce au nouveau Plan Avenir. Explications.
Le nouveau recteur de l'académie de Bordeaux, Jean-Marc Huart lors de sa première rentrée en 2025 ©CG."Le Plan Avenir est une opportunité pour l'académie de Bordeaux", annonce le nouveau recteur qui a tenu sa conférence de presse de rentrée jeudi 28 août 2025 et accordé sa première interview radio à RCF Bordeaux. Pour Jean-Marc Huart, qui fait sa première rentrée en Gironde comme recteur, l'académie de Bordeaux doit retravailler le sujet de l'orientation professionnelle des élèves.
mobilisation générale pour l'ambition scolaire
Jean-Marc Huart s'est expliqué au micro RCF Bordeaux. Selon lui, les résultats au bac et aux examens dans l'académie sont au-dessus de la moyenne nationale mais en parallèle pas assez d’élèves vont dans l’enseignement supérieur, notamment des élèves des lycées professionnels.
"Dans chaque établissement scolaire, il faut avoir une idée précise de la situation en terme d'orientation et j'ai demandé aux proviseurs d'avoir une stratégie qui permette d'être ambitieux pour les élèves. Je veux redonner de l'ambition aux familles et aux équipes éducatives", dit-il.
Le Plan Avenir
A partir de cette rentrée 2025, le Plan Avenir (décidé par Élisabeth Borne, la ministre de l'Education nationale) permet d'avoir quatre demi-journées banalisées dans les établissements scolaires pour travailler ces questions d'orientation (il n'y avait pour le moment pas de temps dédié dans les collèges). "Ça va être d'aller à des forums des métiers, d'accueillir des professionnels, de connaître les différentes formations, de travailler avec des établissements supérieurs, liste le recteur.
Jean-Marc Huart a en plus demandé qu'il y est ait dans l'académie des réseaux entres les établissements scolaires où il y a par exemple des BTS et ceux plus éloignés et ruraux. Ce qu'il faut arriver à corriger, selon le recteur, c'est le manque d'élèves en post-bac issus des lycées professionnels ruraux, conclut-il.


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