Le Grand Kiff, c'était comment?

“Respire, Espère : recevoir sa Paix pour agir avec espérance”. C’est avec cette thématique que les 550 jeunes venus de toute la France ont vécue cette semaine de Grand Kiff. Temps de rencontres, de réflexion, de cultes et d’animations : l’événement leur a laissé beaucoup de souvenirs. 

Une multitude d’activités qui a participé à l’ambiance festive comme l’explique Agathe, 17 ans, de la branche aînée de Lyon II Rives des scoutes unionistes : “J'ai beaucoup aimé le Grand Kiff car ça mélangeait plein de choses avec lesquelles on est assez familier au scoutisme, c'est-à-dire des grands événements qui réunissent à la fois beaucoup de jeunes, mais aussi des activités qui sont ludiques avec plein d’associations”. 

Même son de cloche chez Augustin, issu du même groupe, pour qui les rencontres sont sources d’enrichissement et dont le programme offre des occasions de rencontres très variées. Autre point fort pour Agathe, le cadre, propice au lâcher-prise :

C'est cette déconnexion que j'adore dans ces événements. Sur 1.000 participants, tellement peu sont sur leurs écrans, et tellement sont ensemble en train de s'amuser.

La scène au cœur de la fête

Parmi les festivités marquantes : la scène ouverte. Lieu d’expression artistique pour les jeunes qui rassemblait les talents de chacun. “Ce qui est génial sur cette scène, c'est qu’il y avait vraiment de tout. Des jeunes qui sont venus rapper, des scouts qui ont chanté, des reprises de chants… C'était très divers et c'est ça qui est génial. C'est à l'image du Grand Kiff” raconte Jonas, l’un des témoins du Grand Kiff. 

Une scène qui a pris son temps avant d’être un vrai succès, bien aidé par la présence du slameur Smild. “On l’a appelé en renfort pour mettre l'ambiance et montrer ce que c'était la scène ouverte” explique Jonas.

On avait toujours 200-300 jeunes qui étaient devant, le soir notamment en after, pour écouter les autres jeunes.

Des témoignages qui parlent aux jeunes

Autre temps fort marquant, le témoignage de Jonas, porteur d’un handicap un peu particulier, puisqu’il peut être à la fois debout et assis. Un récit de vie dont il a livré les difficultés, à commencer par celui du besoin d’aide. “Être confié à quelqu'un, le fait d'être aidé, parfois, c’est lourd et difficile, tout comme le fait de demander de l'aide”. 

À un âge pour ces jeunes où le regard porté sur eux compte particulièrement. “Le regard qu'on porte sur soi et que les autres portent sur nous, cela parle à la jeunesse”. Agathe le concède aussi : “J'ai tendance à trouver que j'ai un peu trop d'ego parfois et demander de l'aide, ça demande beaucoup d'humilité. Parfois, j'en aurais besoin, je l'avoue”.

Le regard, c'est toujours quelque chose de très compliqué. Mais finalement, l'espérance est celle que Dieu nous apporte son amour et que c'est ça qui nous aide vraiment à aller au-dessus. (Jonas)

Au total, cette cinquième édition du Grand Kiff aura rassemblé plus de 500 jeunes, 125 encadrants, 45 alternants, en plus des partenaires, bénévoles, invités, et prestataires, portant au total à un peu plus de 1.000 le nombre de participants.