Les élections législatives ont lieu les dimanches 12 et 19 juin prochain. La Haute-Loire compte 19 prétendants à la députation, 8 dans la 1ère circonscription et 11 dans la 2nde. RCF propose de faire un tour de l'ensemble des candidatures.
Ils sont 19 à prétendre au poste de député en Haute-Loire lors des prochaines législatives. Ils s'affrontent pour 2 sièges à l'Assemblée Nationale. Toutes les nuances sont représentées, de la gauche à la droite en passant par le centre. Qui sont-ils? Que portent-ils comme projets pour le département et le pays ?
Depuis 2017, c'est Isabelle Valentin (LR) qui occupe le siège de la 1ère circonscription. Elle se représente pour un second mandat. Elle est supplée par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. La députée souhaite être réélue pour assurer "la continuité du travail engagé" comme elle l'explique au micro de RCF.
Deuxième candidate, Cécile Gallien. La maire de Vorey-sur-Arzon se présente pour la 2e fois aux législatives sous les couleurs de la majorité présidentielle (Ensemble). En 2017, elle avait atteint le 2nd tour. Elle l'affirme sur RCF, son ambition pour le scrutin de 2022 est de "raccrocher la Haute-Loire à la dynamique de la majorité présidentielle". Son suppléant est Pierre Etéocle.
C'est une nouveauté pour cette élection 2022, l'ensemble des partis de gauches sont rassemblés sous une même bannière de la Nouvelle union populaire sociale et écologique (NUPES). Parmi eux, le Parti Socialiste, le Parti Communiste, La France insoumise et Europe écologie les verts. Dans la 1ère circonscription de Haute-Loire, la NUPES sera représentée par Celline Gacon, élue minoritaire du Puy-en-Velay avec comme suppléant Yannis Massard. Celline Gacon s'était déjà présentée en 2012 mais c'était dans la 2nde circonscription avec les écologistes.
Celline Gacon souhaite, si elle est élue notamment "changer le projet" actuel de la RN88 entre Le Pertuis et Saint-Hostien.
Le parti Reconquête ! porté par Eric Zemmour est lui aussi présent sur les 2 circonscriptions de Haute-Loire. Dans l'est du département, c'est Emmanuelle Poumeau de Lafforest qui porte le parti, suppléée d'Hugues Caro. Cette enseignante s'engage pour la première fois dans une campagne des législatives pour qu'à l'Assemblée Nationale il y ai "un vrai débat démocratique et pas une unité".
A gauche de l'échiquier politique il y a aussi Lutte Ouvrière, représenté par Electre Dracos dans la première circonscription de Haute-Loire. Elle porte le programme défendu pendant la présidentielle par Nathalie Arthaud et notamment "défendre le camp des travailleurs" avec une priorité "d'augmenter largement les salaires et une indexation automatique des salaires sur les prix". Elle est suppléée par Pierre Michallet.
Le parti animaliste aura lui un seul représentant en Haute-Loire pour ces législatives. Il s'agit de Virginie Leger-Portal. Elle est candidate sur la 1ère circonscription pour défendre notamment la création d'un "Ministère de la condition animale". Son ambition défendre la cause animale, toutes sortes d'animaux (domestiques, sauvages, élevages) car elle estime qu'elle n'est "pas assez prise en compte". Sa suppléante est Carole Largier.
Le parti Ecologie au centre, mouvement co-présidé par Jean-Marc Governatori présente Dominique Samard comme candidat dans la 1ère circonscription. Dominique Samard est un ancien commercial qui s'est engagé en 2018-2019 dans le mouvement des gilets jaunes. Il avait d'ailleurs été sur la liste Alliance jaune lors des élections européennes. Lui qui a eu plusieurs expériences professionnelles (boulanger, ouvrier, commerçant..) dit s'engager dans ces législatives pour mettre ses "connaissances et [ses] expériences au service des personnes". Il est suppléé par Allison Wozniak.
Parmi les autres candidats :
- Suzanne Fourets (RN) suppléée par Bruno Roule
La 2nde circonscription de Haute-Loire est celle qui compte le plus de candidats. Ils sont au nombre de 11 dont 10 qui souhaitent prendre la place de Jean-Pierre Vigier. Le député sortant Les républicains (LR) se représente pour la 3e fois. Sa suppléante est Corinne Bringer, la maire de Chadrac. Jean-Pierre Vigier s'engage, s'il est élu à poursuivre "une action dans la continuité, de terrain".
Autre prétendant à droite de l'échiquier politique, Thierry Perez (RN). Il avait été tête de liste du Rassemblement national en Haute-Loire lors des dernières élections régionales. L'objectif pour lui dans cette élection législative est de "poursuivre la lancée formidable à la présidentielle de Marine Le Pen" et créer "un contre-pouvoir à Emmanuel Macron". Sa suppléante est Catherine Arribagé-Cassou.
Reconquête ! s'appuie lui sur Clémence d'Aubignan. Elle a débuté son engagement dans un parti politique lors de la présidentielle derrière Eric Zemmour. Elle dit voir la France "partir à petit feu" et affirme qu'elle devait s'engager dans les législatives pour "la France et ses enfants". Son suppléant est Nathan Achard.
Pour la majorité présidentielle, le candidat de la 2nde circonscription est Christian Allègre. Ce militaire de carrière, actuel président de l'Union départementale des anciens combattants s'était déjà présenté en 2020 lors des municipales au Puy-en-Velay sur la Liste de Catherine Granier-Chevassus. Il a décidé de s'engager dans les législatives notamment après l'incendie de la préfecture du Puy-enVelay qu'il a perçu comme "une atteinte à notre symbole républicain qui m'a profondément impressionné". Son suppléant est Jean-Louis Do Carmo.
A gauche, les partis sont aussi unis dans la NUPES dans la 2nde circonscription de Haute-Loire. La candidature est portée par Azelma Sigaux avec comme suppléant Jullian Carrié. Cette ancienne gilet jaune est porte-parole de Révolution écologique pour le vivant. Azelma Sigaux souhaite notamment accompagner les agriculteurs dans une transition écologique, un accompagnement "avec une écologie vraiment populaire et non pas punitive".
Théophile Cloez suppléé par Jérémy Picard représente lui le convivialisme social, un "mouvement philosophique politique" qui vise à travailler sur le "mieux-vivre ensemble". Avec sa candidature son objectif est de "donner des idées de transition".
Jean-Philippe Clément, lui est conseiller municipal à Paulhac. Cet apiculteur passé par l'informatique porte les couleurs d'Ecologie au centre. Il se présente aux législatives car "j'ai des idées, des valeurs que je porte, des convictions qui m'ont conduit là où je suis professionnellement. Et quelque part le sentiment de peut-être pouvoir aller plus loin dans cette démarche". Il est suppléé par Estelle Chevillon.
Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan présente une seule candidate en Haute-Loire et elle est sur la 2nde circonscription. Corine Barbier est infirmière. Elle s'engage pour la première fois dans une élection au suffrage universel. Elle affirme avoir toujours été intéressée par la politique mais n'avait pas envisagé de se présenter à une élection. Ce qui l'a décidé ce sont "les événements de ces dernières années [qui] ont changé la donne" et en premier lieu la crise sanitaire durant laquelle elle a milité contre les vaccins et le pass sanitaire. Elle est suppléée par Sophie Dumas.
C'est aussi un novice en politique qui se lance avec le Partit occitan et Régions et peuples solidaires (R&S) en Haute-Loire. Clément Lafont a 23 ans. Cet espaviot a toujours eu envie de s'engager dans la vie publique mais il n'avait pas encore franchi le pas. R&S a contacté un ami qui l'a ensuite contacté et il a accepté de se lancer dans l'arène des législatives. L'engagement politique "c'est un petit peu un devoir pour moi en tant que citoyen". Clément Lafont suppléé par Chloé Monot affirme que projet porté par R&S lui correspond car "les régions culturelles, linguistiques ont, je pense, leur intérêt dans la gestion politique de la France [mais] sont de plus en plus oubliées".
Parmi les autres candidats dans la 2nde circonscription :
- Philippe Cochet (Urgence écologique) suppléé par Gisèle Naudier
- Antoine Brebion (Lutte ouvrière), suppléé par Georges Fridlender
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