Accueil
Qui est le père Frédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai ?

Qui est le père Frédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai ?

Un article rédigé par Jacques Galloy - 1RCF Belgique, le 6 octobre 2025 - Modifié le 9 octobre 2025
Edition spécialeNomination des nouveaux évêques de Namur et Tournai : édition spéciale RCF

Ce lundi 6 octobre, l’Église a annoncé la nomination du père Frédéric Rossignol comme nouvel évêque de Tournai. Le Père Frédéric Rossignol, 52 ans, est un missionnaire belge de la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritains, C.S.Sp.). Après une vingtaine d’années passée en Asie, principalement au Vietnam, et des temps sabbatiques passés en Bolivie et en Italie, le pape Léon XIV a choisi un missionnaire comme lui-même, pour devenir le 101ᵉ évêque du diocèse de Tournai. 
 

Frédéric Rossignol, nouvel évêque de TournaiFrédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai

Ce qu'il faut retenir :

  • Le père Frédéric Rossignol, 52 ans, Spiritain originaire de Bruxelles, est nommé par le pape Léon XIV comme 101ᵉ évêque de Tournai, après vingt ans de mission en Asie.
  • Formé en criminologie et ordonné prêtre en 2005, il a fondé la mission spiritaine du Vietnam, vécu en Bolivie et à Rome, et parle six langues.
  • Blogueur et pédagogue, il prône une Église simple, fraternelle et ancrée dans la réalité. Sa nomination reflète la volonté du Vatican d’un souffle missionnaire pour l’Église de Belgique.

Nous le dévoilions en avant-première ce matin : Vatican, par la voix du pape Léon XIV, a officialisé ce lundi 6 octobre la nomination de deux nouveaux évêques belges pour les diocèses de Namur et de Tournai. 

Découvrez également le portrait de Fabien Lejeusne, le nouvel évêque de Namur.

Événement dans le diocèse de Tournai. Frédéric Rossignol succède à Mgr Guy Harpigny, 77 ans, qui avait envoyé sa lettre de renonciation au pape le 13 avril 2023, jour de son 75ème anniversaire. Le nouvel évêque sera prochainement installé en la cathédrale de Tournai.

La vie missionnaire n’est pas linéaire

Sur son blog, le père Frédéric Rossignol écrit : « Passionné par le Christ et les gens, je suis heureux d'être missionnaire. » Qu’entend-il par “être missionnaire” ? 

Lorsqu’il est arrivé à Rome l’été 2024 après sa longue mission asiatique, le nouvel évêque avait décrit son goût pour la mission : “L’avantage dans la vie religieuse et missionnaire, c’est que l’on sait que la vie ne sera pas linéaire. A de nombreuses reprises, on se retrouve à vivre avec de nouvelles personnes, dans un nouveau contexte, parfois un nouveau pays, avec une mission qui doit durer un certain temps pour que des projets se mettent en place, mais qui ne s’éternisera pas indéfiniment, au risque de perdre en créativité et en enthousiasme.” 

Il avait relevé que “les étapes de la vie façonnent notre personnalité et nos engagements. On ne part jamais d’une feuille blanche dans une nouvelle mission et le nouvel environnement n’est pas la promesse d’un nouveau départ qui ferait fi de ce qui a été vécu jusque-là.”

Pour Frédéric Rossignol, “la vie missionnaire est un mixte de passion et de routine, de joie, d’émerveillements  mais aussi de frustrations qui peuvent parfois frôler l’amertume. Il est bien qu’il en soit ainsi. Prêtres et religieux, nous sommes des humains comme les autres, mais notre joie, c’est de mettre notre espérance en Dieu car à tout moment Dieu fait des merveilles et Saint est son Nom !”

Le nouvel évêque de Tournai parle six langues. Outre le français qui est sa langue maternelle, ses années de mission lui ont permis de s’exprimer de façon courante ou de se débrouiller en anglais, portugais, espagnol, vietnamien et italien.

Les racines belges du père Frédéric Rossignol

Né le 5 janvier 1974 et ayant grandi à Bruxelles, il a entamé dès ses 20 ans un parcours de trois années de séminariste diocésain, où il a d’ailleurs côtoyé Mgr Luc Terlinden. Hésitant sur sa direction de vocation, il a obtenu fin 1998 un master en criminologie de l’Université Catholique de Louvain. Il est alors parti une année comme volontaire en Chine avec les Missions Etrangères de Paris. De retour d’Asie, il est entré au postulat à Chevilly-Larue en septembre 1999 pour la Congrégation du Saint-Esprit. C’est au Portugal qu’il a prononcé ses voeux de novice le 8 septembre 2001 et qu’il a obtenu son baccalauréat en théologie de l’Université Catholique de Porto en juin 2005. 

À la fin de son parcours de formation, il effectue un pèlerinage à pied de 250 km jusqu'à Saint Jacques de Compostelle. Il a été ordonné prêtre le 11 décembre 2005 au Mémorial Kongolo à Gentinnes en Belgique.

Les spiritains dédient leur vie à l'évangélisation des pauvres et à la promotion de l'éducation, de la santé et du développement. Actifs en Afrique et dans le monde, ils travaillent en communauté et intègrent des laïcs, appelés « associés spiritains », à leurs missions, cherchant à apporter espérance et développement aux peuples. Les spiritains belges ont joué un rôle significatif en Afrique, particulièrement au Congo belge, où ils ont formé des missionnaires et établi des implantations. 

Les missionnaires spiritains sont connus en Belgique au Mémorial Kongolo à Gentinnes (Brabant Wallon). Ce lieu est un mémorial pour 217 martyrs liés à l’indépendance du Congo, principalement missionnaires, dont 20 religieux spiritains assassinés le 1er janvier 1962. 

La mission de Frédéric Rossignol au Vietnam

Il a participé à la fondation de la mission spiritaine au Vietnam en 2007 avec deux confrères américains. Son nom vietnamien est Trần Sỹ Hoà. Il est rapidement nommé formateur et maître des novices à Củ Chi ainsi que responsable de maisons de formation à Saïgon.

Si, dans les années 1950, les missionnaires revenaient au pays tous les cinq ou dix ans, aujourd'hui ils y reviennent chaque année , ou tous les deux ou trois ans, selon les règles de leur communauté. Au début de sa mission au Vietnam, en 2007, il rentrait « chez lui » en Belgique tous les deux ans. Il écrit : « J'aimais ce rythme, profitant de mes vacances d'été au Vietnam tous les deux ans et l'autre été en Belgique chez mes parents. »

La première année sabbatique du père Frédéric Rossignol

Après onze ans au Vietnam, à travailler presque exclusivement au service de la formation, il a voulu changer de pays, prendre un peu de recul.
C’était l’occasion de relire ses treize années de vie de prêtre. Ce qui le réjouissait dans la vie de prêtre ? Il expliquait sur son blog : « La première, c’est évidemment l’amitié que je me dois d’entretenir avec Dieu, chaque jour, avec plus ou moins de profondeur, au gré des joies et des peines et frustrations de la vie. Savoir que Dieu est là en toute circonstance et avoir comme mission d’annoncer qu’Il nous aime, il n’y a pas de ‘’métier’’ plus beau que celui-là. Ce qui m’impressionne aussi, c’est la Sagesse de l’Eglise, le fait qu’elle ne cesse de parler de ce qu’est vraiment l’Amour, à savoir le don de soi, lié à la croix, à la vérité, à l’humilité, à la joie. Je n’ai encore rencontré personne qui parle d’Amour avec tant de profondeur que le Christ dans l’Evangile et à sa suite dans les textes de l’Eglise tout au long de son histoire jusqu’à aujourd’hui, agrémentés de l’exemple des Saints d’hier et d’aujourd’hui. La pastorale me passionne également, rencontrer les gens et les accompagner dans les célébrations de l’Eucharistie, du baptême, du mariage, de la confession, de tous les sacrements, quelle joie ! »

Frédéric Rossignol ajoute : « Comme prêtre, je suis souvent choqué par les critiques que les gens qui vivent loin de l’Eglise, qui ne s’y investissent jamais, se permettent de faire avec une légèreté qui est souvent indécente, superficielle et qui ne montre qu’une chose, que les gens ne connaissent pas l’Eglise et les trésors qu’elle renferme. »

Son supérieur lui a proposé de prendre une année sabbatique. Il a survolé l’océan pacifique pour vivre 8 mois en Bolivie, inséré dans la paroisse spiritaine de Buenavista, à 100km de Santa Cruz de la Sierre, une métropole d’un million et demi d’habitants. A la fin de son séjour, il a exploré, sac à dos, le Nord du Pérou durant 3 semaines. Il a ainsi sillonné la région où vivait la famille de sa cousine et aussi un missionnaire américain, devenu évêque péruvien puis pape. Amateur de randonnées, il a longé la côte pacifique et est même monté à 5120m d’altitude.

Un évêque précurseur sur internet, « ce merveilleux outil »

L’été 2019, au terme de ses 8 mois sabbatiques, le père Frédéric Rossignol participe à une rencontre internationale des formateurs spiritains au Sénégal en Afrique, continent où la mission spiritaine a débuté. Il a apprécié la question de la place des médias dans la vie des jeunes, « ce formidable outil qu’est internet, indispensable à la recherche académique, à l’ouverture d’esprit sur le monde d’aujourd’hui, mais qui peut aussi renfermer le jeune (comme l’ancien !) dans son petit monde culturel d’origine, lui faire perdre un temps considérable qu’il aurait pu consacré à autre chose, voire créer des dépendances malsaines (relations affectives indues, pornographie, violence, état de distraction continuelle). Aux formateurs d’accompagner les jeunes sur la route des nouvelles technologies et comme toujours de pouvoir montrer l’exemple d’une relation équilibrée aux médias…Tout un programme ! »
L’été 2019, il a présenté une intervention sur le thème de l’identité spiritaine et des défis missionnaires lors du chapitre de la province “Taiwan-Vietnam-Inde”.

“Il est de ton devoir de poursuivre ta mission”

A la fin de son temps sabbatique, le « père Fred » a passé quelques semaines en Belgique au chevet de sa maman, dont la santé déclinait. Il relit ces semaines : « La vie missionnaire implique notamment le sacrifice d’être loin de la famille et des parents lorsqu’ils vieillissent. C’est une préoccupation de bien des gens de ma génération. Ma maman nous impressionne par sa sérénité et sa bonne humeur. Cela facilite grandement la difficulté de l’éloignement. »

Il lui a dit : « Je suis triste, tu es malade et au lieu de rester en Belgique, je m'en vais". Elle lui a répondu : "Je suis heureuse, tu es un missionnaire et il est de ton devoir de poursuivre ta mission".

Il se donne alors deux ans, jusque l’été 2021, pour trouver un remplaçant dans sa mission au Vietnam, avec de l’expérience dans la vie missionnaire, la maturité requise et la disponibilité pour travailler dans la formation car ce n’est pas chose aisée. Il formait six novices. Il écrivait sur son blog : « L’important pour moi est de rester flexible et d’être prêt à continuer de servir au Vietnam le temps que le groupe vietnamien trouve sa stabilité. Les choses avancent mais il faut être patient. Amitié, père Fred (Cha Hòa) ».

Un devoir et une joie de pouvoir faire connaître le Saint Esprit

En tant que Spiritain (de la Congrégation du Saint Esprit), il estime que « c’est un devoir et une joie de pouvoir faire connaitre le Saint Esprit dans notre Eglise où beaucoup de gens connaissent mieux qui est Jésus ou qui est son Père. Le Saint Esprit, reste pour beaucoup Quelqu’un de mystérieux. Il y a pourtant beaucoup de choses à dire sur sa présence dans l’Eglise. Il est la source de la Sagesse ; Il nous aide à faire des choix, nous rend fort dans les difficultés, nous apprend à dire non à ce qui n’est pas la volonté de Dieu, il nous rend fort pour aimer,… J’ai déjà donné des retraite à maintes reprises sur l’Esprit Saint. »

Un spiritain routard, sac à dos

Début 2020 s’ouvre la période du confinement lié  au Covid19, apparu chez les voisins chinois. Estimant cette période un peu trop sédentaire à son goût, il s’est offert un voyage en sac à dos avec un mixte bus et marche à pied, d’environ 3.000 km aller-retour en trois semaines, de Saigon à Vinh, en visitant une dizaines de familles de ses frères sur le trajet. Son périple a toutefois été interrompu brusquement à mi-parcours par une irruption d’une quarantaine de cas de covid dans une des villes où il avait passé une nuit.

De mai 2021 à mai 2023, le père Frédéric Rossignol devient Supérieur Majeur de la circonscription Vietnam–Inde, ce qui l’amène à visiter davantage l’Inde et s’ouvrir une nouvelle culture.

Alors que les touristes ont des programmes de visites bien précis lorsqu’ils visitent un pays, le père Fred explique que « les missionnaires, paradoxalement, n’ont pas d’attentes bien précises. Ils se laissent façonner par ce qui les attend, ils se laissent accueillir par les locaux, souvent surpris par leur gentillesse et disponibilité. Le temps est l’un des grands atouts de la découverte d’une culture. Lorsqu’il se compte en années, le visiteur passe par trois étapes successives, : l’émerveillement, le désenchantement et enfin l’adaptation réaliste, où la nouvelle culture s’offre à soi avec son charme, sa beauté mais aussi ses limites qui sont source d’incompréhensions et de frustrations. Celui qui reste longtemps dans un pays adopte en partie les réflexes et la mentalité locale, tout en restant profondément imprégné de sa culture d’origine. »

Du Vietnam à Rome, confronté à l’inattendu

Alors qu’il était le supérieur spiritain au Vietnam et le seul spiritain non vietnamien en 2023, il a dû quitter le pays de toute urgence l’été 2023 suite à un refus inattendu des autorités vietnamiennes de renouveler son visa. Ce fut un choc pour sa communauté mais lui relit cela depuis son séjour sabbatique 4 mois plus tard : « A plusieurs reprises dans les Actes des Apôtres, Saint Paul et ses compagnons dans leur aventure missionnaire, sont forcés de changer leurs plans. Ils voulaient aller en Asie (!) mais « l’Esprit ne le leur permit pas » (Actes 8, 39 et 16, 6). 
Sans se laisser démonter, ils partirent ailleurs. Jésus lui-même dans sa mission est sans cesse confronté à l’inattendu. Il a confiance, car derrière cette inconstance du quotidien, la Providence, elle, guide les pas de ceux qui mettent leur confiance en Dieu. »
En 15 ans de présence spiritainre en Asie du Sud-Est, il y a eu 20 profès définitifs et 40 frères en formation.
 

 

 

Frédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai Frédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai
Frédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai Frédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai

Une année sabbatique avec le mouvement des Focolari

Affilié à la spiritualité des Focolari depuis son enfance, le père Fred a décidé de passer une année sabbatique avec le mouvement des Focolari fondé par Chiara Lubich, d’abord à Tagaytay aux Philippines puis à Loppiano en Italie.

Le centre des Focolari de Tagaytay est appelé dans leur jargon ‘Mariapolis’, ce qui signifie la ville de Marie. Tagaytay est à 70 km de Manille. C’est un lieu d’accueil de milliers de gens, qui viennent chaque année pour un week-end, une semaine, un mois, six mois, une année ou plus. A chaque fois, le mot d’ordre est : « Que nos hôtes se sentent accueillis ! »

Il écrit sur son blog : “Je connaissais les Focolari depuis mon enfance. Me ressourcer comme adulte à leur spiritualité m’a fait beaucoup de bien au sortir de ma mission au Vietnam, belle mais éreintante.” Qu’est-ce que les Focolari lui ont appris depuis son enfance et surtout cette année ? Il explique : “D’abord, l'identification de la relation qui existe entre l'expérience de Jésus abandonné sur la croix et l'amour qu'à ce moment précis, il offre à tous les hommes. Il est difficile d'accepter ce mystérieux "amour souffrant". Ensuite, c’est la définition de la chasteté donnée par Chiara Lubich, la fondatrice du mouvement des Focolari. La chasteté, c’est l'appel à vivre le moment présent, sans se laisser distraire ni par le passé ni par l'avenir. Enfin, le troisième élément des Focolari qui me soutient aussi dans ma vie est l'art de partager les expériences sur la façon d'aimer.”

Au terme de cette année de césure en juin 2024, il était fort indécis sur une question fondamentale : devait-il, à cinquante ans, rester en Asie ou était-ce mieux de revenir en Europe pour retrouver davantage ses racines et contribuer à l’évangélisation d’une société largement sécularisée ?

« La simplicité des rapports est due en grande partie à notre vécu missionnaire »

Tous les chemins mènent... à Rome

Finalement, une proposition pour le moins inattendue lui a été faite : rejoindre Rome dans un nouveau projet de la congrégation du Saint-Esprit. Pour faciliter la transition, Frédéric Rossignol a passé deux mois dans le village des Focolari à Loppiano en Toscane (Italie). Ce fut une belle transition entre son départ de l’Asie et son arrivée à Rome.

Depuis juillet 2024, il est directeur spirituel de la “Communauté Poullart des Places” (Collegio San Paolo, à Rome), une nouvelle mission confiée à la Congrégation du Saint-Esprit. Ce collège international rassemble plus de 150 prêtres africains et asiatiques, ainsi que deux prêtes latino-américains, qui viennent à Rome pour faire des études de troisième cycle : licence et doctorat.

Le nouvel évêque a une grande expérience de formateur de prêtre mais aussi d’autres cultures et en particulier des prêtres venant de l’étranger. Cela va probablement l’aider dans la gestion du clergé belge multiculturel. Il a écrit en 2024 quelques points positifs sur son expérience au Collegio San Paolo : « Tout d’abord, la fraternité et la simplicité que nous avons construites en peu de temps avec les prêtres étudiants. Ils nous l’ont dit et nous le redisent, ils trouvent que le rapport avec l’équipe de formation est cordial et qu’on ne sent pas une distance entre prêtres ‘modérateurs’ (c’est le terme employé ici) et étudiants. Je pense que cette simplicité des rapports est due en grande partie à notre vécu missionnaire. »

Nul doute que le nouvel évêque de Tournai a une grande expérience pastorale en terre de mission et dans des environnements multiculturels. Ce sont probablement des critères qui ont été pris en compte par le Vatican pour le nommer comme 101ème évêque de Tournai.
 

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Edition spéciale
©RCF
Découvrir cette émission
Cet article vous a plu ? Partagez-le :

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.