Quel avenir pour le volailler Doux?
L’actualité sociale, c’est aussi l’avenir du volailler finistérien Doux, en difficulté financière : le groupe perd plus de 35 millions d'euros par an. Ce matin, le Comité Central d’Entreprise s’est réuni à son siège à Châteaulin. Dans le même temps, la direction a déposé au tribunal de commerce de Rennes une demande de mise en liquidation judiciaire.
A ce jour, 2 offres de reprise sont sur la table. Le français LDC (Loué, Marie, Maître Coq, Le Gaulois, Traditions d'Asie...) fait partie d'un consortium avec Terrena, propriétaire actuel de Doux, et son client principal saoudien Al Munadjem. Il prévoit de maintenir 920 emplois sur les 1200 du groupe. Il propose ainsi une "solution française" à la crise.
L’ukrainien MHD ne prévoit lui de ne garder dans un premier temps, que 285 postes.
Youenn Lohéac est économiste à Brest. A Nicolas Butreau de RCF Finistère, il fait le parallèle entre la situation de Doux et celle de Tilly-Sabco à Guerlesquin.
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