Pourquoi faut-il relever le "Paris" du climat ?

Celui de Kyoto qui remonte à 1992 arrive à échéance en 2020. Or, le réchauffement climatique se poursuit. Au rythme actuel, ce sont 4° degrés supplémentaires que la planète enregistrera en 2100.
Suite aux multiples rapports des scientifiques, les politiques se sont engagés à limiter cette hausse à 2°. Cela implique une réduction drastique d’ici à 2050 de nos émissions de gaz à effet de serre, et donc un changement radical de nos modes de productions et de consommations énergétiques. Faute de quoi, les conséquences environnementales, humaines et économiques seront dévastatrices.

Valérie Masson-Delmotte est paléo-climatologue, directeur de recherche au Laboratoire des Sciences, du Climat et de l’Environnement, et co-auteur du livre : "Le climat : la Terre et les hommes". Dans le cadre de l’émission Décryptage de ce vendredi 5 juin à 17 h, elle a accordé un entretien à Christian Vadon. En voici, l’intégralité. Valérie Masson-Delmotte précise tout d’abord pourquoi a été retenu l’objectif de 2 degrés comme limitation de la hausse du réchauffement climatique.