Pour Cristina, genevoise originaire d'Ukraine, le "monde libre" est menacé
Les forces russes sont entrées ce vendredi matin dans Kiev, la capitale de l’Ukraine. Un premier bilan fait état de 137 morts côté ukrainien, à l’aube de cette deuxième journée de combats. Une cinquantaine d’occupants russes auraient été tués à l’est du pays selon l’armée ukrainienne. Témoignage de Cristina Batruch, une habitante de Genève, d’origine ukrainienne. A 2 500 kilomètres de là, son mari et sa sœur sont bloqués en Ukraine.
Un immeuble détruit à Kiev par les bombardements russes. ©FlickrMalgré les sanctions économiques annoncées par l’OTAN, l’Union Européenne, la France, et la Grande-Bretagne, l’armée russe poursuit sa progression en Ukraine. 137 ukrainiens sont déjà morts en à peine deux jours, selon le dernier bilan donné ce matin par le président ukrainien Volodymir Zelenski. Des troupes russes supplémentaires venues de Biélorussie ont été envoyées en direction de l’Ukraine.
Une intensification des combats, alors que le Conseil Européen, présidé par Emmanuel Macron hier soir, a exigé un cessez-le-feu. Des appels au maintien de la paix ont également été lancés en France, mais aussi à Genève là où siège l'ONU. 200 ukrainiens vivent dans le Grand Genève.
Cristina Batruch est une genevoise d'origine ukrainienne. Son mari et sa sœur sont bloqués en Ukraine. Elle lance un appel à l'aide.
"Non à la Guerre, Oui à la Paix", un appel à la paix a été lancé pour se réunir ce samedi 26 février à 11h30 place des Nations devant le siège de l'ONU à Genève.
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