Accueil
Peut-on parler aux morts ?
Partager

Peut-on parler aux morts ?

Un article rédigé par La rédaction - Dialogue RCF (Aix-Marseille), le 4 novembre 2022  -  Modifié le 8 novembre 2022
Questions d'actu Les liens avec les défunts, et les praticiens "bien-être" retirés de Doctolib

Dans "questions d'actu" cette semaine, nos invités sont Bernard Lucchési, prêtre catholique et recteur de l’abbaye Saint Victor à Marseille et Jean Charmois, paroissien orthodoxe de la paroisse Saint Hermogène.
Ensemble ils échangent sur les liens avec les défunts dans notre société et sur la décision de la plateforme Doctolib de retirer 6000 praticiens "bien-être". 

Jean Charmois et le père Bernard Lucchési dans les studios de Dialogue RCF ©Robert Poulain Jean Charmois et le père Bernard Lucchési dans les studios de Dialogue RCF ©Robert Poulain

Après un scandale qui a éclaté au début de l'été 2022 lorsque la plateforme de prise de rendez-vous médicaux, Doctolib, a été accusé de permettre à des charlatans de faire la promotion de dérives dangereuses voire sectaires, le site a décidé de se "recentrer sur les praticiens recommandés par les autorités sanitaires". 

 

Médecines alternatives : quelles dérives ? 

 

Plus de 6000 praticiens "du bien-être" comme des naturopathes, hypnothérapeutes ou sophrologues, sont invités à quitter la plateforme. 

 

Mais que penser de ces médecines alternatives qui pour certaines sont bien recommandées par les autorités sanitaires et prônent une utilisation de plantes ? Pour Jean Charmois et le père Bernard Lucchési c'est avec prudence que l'on doit tenter de discerner

 

Peut-on parler aux morts ? 

 

L'au-delà fascine nos contemporains. Les "spiritualités" se mélangent et l'ésotérisme gagne du terrain. Pour Jean Charmois et Bernard Lucchési si les chrétiens sont invités, selon les doctrines catholiques et orthodoxes, à prier et célébrer des messes à la mémoire des défunts, il est "satanique" d'essayer de leur parler. 

 

C'est le chagrin qui poussent certains à "garder vivant" à tout prix, à travers le spiritisme, les êtres aimés qu'ils ont perdu. "Si vous me dites que vous entendez votre grand-mère vous parler avec vos oreilles, ça ne peut pas être vrai. Mais s'il y a vraiment une manifestation, comme ce n'est pas Dieu qui peut la provoquer, ça ne peut venir que du Diable" tranche le père Bernard Lucchési. 

 

Dans notre société moderne, et même dans l'environnement chrétien, beaucoup craignent la mort, tentent de la rationaliser au maximum mais surtout s'intéressent finalement plus à la mort qu'à la vie. Avant l'avènement du christianisme on ne parlait pas de cimetières mais de nécropoles. La nécropole étant la "cité de la mort", la mort qui met fin à toute vie. Le cimetière lui est le lieu du repos

 

Le père Bernard Lucchési rappelle l'importance, selon lui, de préférer le mot de défunt à celui de mort. Car le défunt est "déchargé" de sa fonction terrestre mais reste dans l'attente du retour du Christ. Et les vivants peuvent se réjouir que la Mort a été vaincue par Jésus Christ. Parler d'un mort, c'est finalement faire référence à quelqu'un qui n'existe plus, ce qui n'est pas l'espérance chrétienne. 

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

Questions d'actu, le magazine de l'actualité vue par des chrétiens
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Questions d'actu

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don