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OK MILA : décrypter l’intelligence artificielle autrement

OK MILA : décrypter l’intelligence artificielle autrement

Un article rédigé par Théo Leunens - RCF Namur, le 17 octobre 2025 - Modifié le 17 octobre 2025
L'instant présentEdition du mardi 14 octobre 2025

L’asbl Tapage Studio lance « OK MILA », un tout nouveau média dédié à l’intelligence artificielle et à ses impacts éthiques et sociétaux. Podcasts, vidéos et magazine papier : trois formats pour comprendre comment l’IA façonne notre monde, au-delà de la seule prouesse technologique.

©OK MILA©OK MILA

Quand on parle d’intelligence artificielle, le débat se concentre souvent sur ses aspects techniques ou sur ses performances. Mais derrière les algorithmes se jouent aussi des questions humaines, sociales et culturelles. C’est là qu’intervient « OK MILA », un projet porté par Tapage Studio et soutenu par le Conseil Supérieur de l’Éducation aux Médias (CSEM).

Six regards sur l’IA et ses impacts

Le projet se déploie autour de six grandes thématiques qui interrogent notre rapport à l’IA. Le premier dossier, prévu pour avril 2025, était consacré à l’intelligence artificielle et à la désinformation. À l’heure où les fausses images et vidéos se multiplient, la question de la vérification des sources devient cruciale. Comment distinguer le vrai du faux quand la manipulation devient indétectable ?

En mai, « OK MILA » explorait la question de la diversité. Les algorithmes reproduisent et amplifient souvent des stéréotypes liés au genre, à l’origine, à l’âge ou à l’orientation sexuelle. En juin, le média abordera le lien entre intelligence artificielle et écologie. Derrière l’apparente dématérialisation du numérique se cache une pollution considérable : l’entraînement des algorithmes, très énergivore, pèse lourd sur le plan environnemental.

Les autres éditions traitent successivement de l’IA et du cyberharcèlement, de l’IA et de la politique, puis de l’IA et de la créativité. Autant de manières de comprendre comment cette technologie transforme nos interactions, nos institutions et même nos imaginaires.

Un projet qui a plusieurs formes

Pour toucher un large public, « OK MILA » se déploie à travers trois formats complémentaires. Un podcast de douze épisodes permet d’approfondir chaque thème à travers des échanges et des analyses croisées. Des vidéos courtes, percutantes et accessibles, visent à sensibiliser le public à partir d’exemples concrets. Enfin, un magazine papier, au format A2 pliable, sera diffusé dans les écoles, maisons de jeunes, AMO et centres culturels. On y retrouvera un lexique, des interviews et des QR codes renvoyant vers des ressources supplémentaires.

Ce projet, soutenu par le CSEM, s’inscrit pleinement dans une démarche d’éducation aux médias. Il cherche à offrir des outils de compréhension et à développer un esprit critique face aux usages et dérives de l’intelligence artificielle.

Un premier numéro au ton incisif

Pour son lancement, « OK MILA » s’attaquait à un sujet brûlant : les fake news et la manipulation de l’information. Ce premier numéro évoquait la puissance des algorithmes, la polarisation politique, la responsabilité des plateformes et le rôle des émotions dans la viralité des contenus. On y croise même Mark Zuckerberg, symbole d’un virage conservateur analysé sans détour.

Ce premier volet se voulait un cri du cœur et une prise de position : on ne peut plus parler d’intelligence artificielle sans parler de pouvoir, ni de désinformation sans évoquer la responsabilité. Avec ses deux premiers podcasts et un magazine disponible en ligne, « OK MILA » annonce la couleur : celle d’un média engagé et surtout, accessible.

© Illustration RCF Sud Belgique
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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