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Nucléaire : la centrale de Fessenheim sur le chemin de la fermeture

Nucléaire : la centrale de Fessenheim sur le chemin de la fermeture

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux -  - Modifié le 25 janvier 2017
L’Etat et EDF ont réussi à trouver un compromis en ce qui concerne la fermeture de Fessenheim. Une décision qui ne satisfait pas les syndicats.
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Le conseil d’administration de l’électricien français a rendu sa décision. Mardi 24 janvier dans l’après-midi, EDF a annoncé avoir validé la convention d’indemnisation. En contrepartie de la fermeture de la centrale nucléaire, l’Etat avait proposé un plan d’indemnisation de 450 millions d’euros d’ici 2021. Les deux réacteurs de Fessenheim pourraient donc fermer d’ici la fin 2018, au moment de la mise en place de l’EPR de Flamanville, dans la Manche.

La promesse de François Hollande pourrait donc être tenue. Cela dit, rien n’est encore fait. EDF a réussi à obtenir la condition que la fermeture de Fessenheim soit soumise à la poursuite de la construction de l’EPR de Flamanville, et l’exploitation de Paluel 2, en Seine-Maritime. Un compromis qui permettrait au chef de l’Etat de tenir sa promesse, et au patron d’EDF, Jean-Bernard Lévy, de gagner un peu de temps.

L’élection présidentielle peut en effet modifier cette décision. En attendant, la décision a ravi la ministre de l’écologie, Ségolène Royae qui y voit une opportunité de "permettre de nouveaux investissements industriels franco-allemands sur le territoire du Haut-Rhin". La date de fermeture définitive de la centrale fera l’objet d’un autre conseil d’administration.

La réaction d’Anne Debregeas du syndicat SUD Energie :

 

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