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Noé : quand Fabrice Hadjadj invite à l'action et à l'espérance devant le déluge

Noé : quand Fabrice Hadjadj invite à l'action et à l'espérance devant le déluge

Un article rédigé par Yves Thibaut de Maisières - 1RCF Belgique, le 9 avril 2025 - Modifié le 9 avril 2025
16/17Noé : commencer à la fin du monde

Marie Hargot et Madeleine de Lannoy sont les organisatrices de deux soirées événements à vivre avec 1RCF Belgique le jeudi 24 et le vendredi 25 avril à la salle du théâtre Novum (Bruxelles). La pièce de théâtre Noé, un conte biblique et philosophique de Fabrice Hadjadj, et un débat entre l’auteur et le jésuite Gaël Giraud pour penser le commencement de la fin du monde. 

Madeleine de Lannoy et Marie Hargot, les organisatrice de l'événementMadeleine de Lannoy et Marie Hargot, les organisatrice de l'événement

Connaissez-vous vraiment l'aventure de Noé ? Il serait temps le niveau des eaux monte, de même que la température. Il se pourrait bien que cette vieille histoire n'ait jamais été aussi actuelle, surtout quand on entre dans le détail de la parole biblique.  

Proposée à tous ceux qui veulent vivre une “rencontre vivante, un moment d’intelligence et de convivialité”, cette initiative répondra à une question existentielle : “que pouvons-nous sauver ?”, en relevant “l’aubaine d’être nés en ce temps” !

Approfondir la réflexion sur les crises de ce temps

 

Votre initiative répond-t-elle à une question existentielle des jeunes, sur la question environnementale en particulier ?

Madeleine de Lannoy : c'est effectivement une question actuelle brûlante parmi toutes les actualités du monde qui nous entoure et qui peuvent parfois nous "saper" le moral. Fabrice Hadjadj et Gaël Giraud ont un regard réaliste sur l'actualité, sans se voiler la face. Et pourtant, ce regard ne passe pas à côté de l’espérance chrétienne, là où on peut puiser l'enthousiasme et l'audace. Nous pensions, Marie Hargot et moi-même, qu’ils étaient les intervenants les plus appropriés. Pour approfondir cette question de "commencer à la fin du monde". 

Marie Hargot : ce qui nous anime dans notre amitié, dans notre lien créé à l’institut européen des études anthropologiques (Philanthropos), c’est que nous avons appris à ne pas avoir peur de regarder la réalité, d’exercer notre responsabilité par rapport à ce qui se passe aujourd'hui. Nous sommes aussi acteurs de cette réalité. Ce qui est passionnant dans la pièce de théâtre Noé, c'est qu'elle présente un style dramatico-comique. On y voit le drame de l'existence terrestre ; on y perçoit la grâce, aussi.

 

L'affiche du double événement

Une pièce de théâtre et un débat pour encourager le dialogue

Vous proposez deux soirées événements aux participants. La pièce Noé d’une part, un débat entre Fabrice Hadjadj et Gaël Giraud d’autre part. Pourquoi avoir choisi cette formule ?

Marie Hargot : Ces deux propositions sont profondément complémentaires. Je pense que les invités ont beaucoup à apporter aux publics. Dans leurs expertises, ils partageront des analyses très différentes et complémentaires à la fois. Un beau dialogue aura lieu entre les deux, animé par Bosco d’Otreppe (journaliste à la Libre Belgique). De façon générale, Fabrice et Gaël essayent de discerner quelle est l'action qu'on doit mener dans ce monde, maintenant. Fabrice est un juif converti au catholicisme, et Gaël est prêtre. Les deux croient en la Providence de Dieu, ils croient que le monde est maintenu dans ses mains. C'est aussi l'occasion de donner un espace d'échange qui va animer des questionnements, des doutes, ou des accords. Je trouve qu’il manque - en Belgique - des espaces de discussion qui font grandir. On n'ose plus se confronter. 
 

Qu’elle est l’originalité d’un conte biblique et philosophique pour parler de la crise écologique, de la préservation de la biodiversité ou des crises sociétales ?

Récemment, j'ai entendu Fabrice dire qu'il aimait bien la “zoo-théologie” et je me suis dit que c'était un sujet qu'on ne traitait pas beaucoup. Or, c'est vrai que Dieu est créateur du genre humain, mais il a créé aussi des animaux. Fabrice s'empare du sujet pour nous faire percevoir des choses qu'on a prises pour acquis et qui sont pourtant des merveilles. L'histoire de Noé symbolise l'effondrement, le changement climatique, mais il y a une beauté à percevoir dans sa situation. Le théâtre est une discipline où l’ambiance est changeante selon l’espace, l’état de forme des acteurs le jour-même, le ressenti et la participation du public. Je pense qu'on va tous être émerveillés et vraiment surpris. Les comédiennes sont très professionnelles (Jeanne Chauvin et Esther Hadjadj). Du point de vue de la mise en scène, Siffreine Michel a un talent inouï, elle est connue et reconnue pour son art.

Informations pratiques et réservations

Deux événements organisés en partenariat avec 1RCF Belgique. 

Jeudi 24 avril à 20 heures : Noé, un conte biblique et philosophique de Fabrice Hadjadj, au Théâtre de Novum 2 rue Père Eudore Devroye à 1040 Etterbeek

Vendredi 25 avril à 20 heures : débat entre Fabrice Hadjadj et Gaël Giraud "Que pouvons-nous encore sauver ?", animé par Bosco d'Otreppe au même lieu que la veille. 

Pour réserver vos places : https://www.billetweb.fr/pro/hargot-lannoy

Evénement Facebook pour relayer l'initiative 
 

Le 16/17 ©1RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
16/17
Le 16/17 ©1RCF
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