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Nice : de nouveaux outils dans la lutte contre les charançons
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Nice : de nouveaux outils dans la lutte contre les charançons

Un article rédigé par Laura Vergne - RCF Nice Côte d'Azur, le 14 juin 2022  -  Modifié le 14 juin 2022
L'info de la Côte d'Azur Nice : de nouveaux outils dans la lutte contre les charançons

Ce sont des ravageurs de palmiers et de plantes grasses. Les charançons noirs et rouges de la Côte d'Azur se font de plus en plus rares. Après plusieurs années d'études, la ville de Nice, en collaboration avec des scientifiques, a élaboré de nouveaux outils pour lutter contre ces insectes. 
 

Olivier Panchaud, de l'entreprise Végétech - RCF Nice Côte d'Azur Olivier Panchaud, de l'entreprise Végétech - RCF Nice Côte d'Azur

Au parc Phoenix, près d'un grand palmier, Olivier s'occupe de la gestion des espaces verts. Il tient dans ses mains un bocal et une perche en fibre de carbone de 16 mètres de haut. "On met le produit dans le bocal que l'on monte au moyen de la perche jusqu'au cœur du palmier", explique Olivier. 


 

Produit à base de champignons

 

 

Ce produit c'est un champignon le Beauveria Bassiana mélangé à des granulés. Il lutte contre les charançons rouges qui dévorent les palmiers. Le produit se propage d'insecte en insecte et les charançons meurent. 


 

Olivier Penchaud avec la perche en fibre de carbone

 

A côté, Karine Penchaud, biologiste, montre le procédé pour lutter contre les charançons de l'agave appelés aussi les charançons noirs. "Les charançons de l'agave sont des insectes plus récents puisqu'ils sont arrivés sur la Côte d'Azur en 2016," nous apprend la biologiste. Des passagers clandestins venus tout droit du Mexique. Dans une boîte en verre, Karine Penchaud, a installé des charançons noirs et un agave (petite plante verte). Ils sont observés par deux petites caméras. "L'agave c'est un appât pour attirer les insectes et les étudier à l'aide des caméras connectées en wifi", montre Karine. 

 

La boîte en verre de la biologiste Karine Penchaud

 

 

L'objectif pour la ville de Nice est "d'aller plus vite dans le traitement" pour ne pas se laisser envahir. Un traitement "bio pour une démarche écologique" affirme Pierre-Paul Léonelli, adjoint au maire de Nice délégué à la propreté, à la collecte et aux parcs et jardins. 

 

Traiter un palmier infesté reviendrait entre 350 et 1 000 euros suivant la taille et l'emplacement du palmier. 
 

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RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'info de la Côte d'Azur

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