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Moins de pics de pollution, la qualité de l'air s'améliore dans les Hauts-de-France
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Moins de pics de pollution, la qualité de l'air s'améliore dans les Hauts-de-France

Un article rédigé par Jean Duquesne - RCF Hauts de France, le 7 février 2024  -  Modifié le 12 février 2024

Alors qu’ils avaient été nombreux en 2022, les pics de pollution l’ont été beaucoup moins en 2023. Céline Dérosiaux, directrice adjointe des relations extérieures chez Atmo Hauts-de-France répond aux questions de la rédaction sur la pollution dans la région l’an dernier.

Photo : jaystar68 Photo : jaystar68

La qualité de l’air s’améliore dans les Hauts-de-France. Notamment avec une réduction du nombre de pics de pollution. Comment l’expliquez-vous ?

 

Céline Dérosiaux : Nous avons comptabilisé 9 épisodes de pollution en 2023 contre 23 en 2022. Principalement dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais et moins en Picardie. Cela s’explique par un certain nombre de facteurs. La quantité de polluants que l’on rejette sur un territoire peut être très variable d’un territoire à un autre. On peut y voir un lien avec la densité de population, le nombre de déplacements domicile-travail, la façon dont les gens se chauffent, ou avec la densité des activités économiques et agricoles. Cela peut aussi être lié à la façon dont les polluants se dispersent en fonction de la météo. S’il y a eu de la pluie ou beaucoup de vent, les polluants vont se disperser, tandis que si le climat est stable avec de l’ensoleillement, la concentration de polluants va stagner.

 

L’évolution de nos comportements est-elle aussi à prendre en compte ?

 

C.D. : Oui, cette tendance à la baisse peut s’expliquer à la fois par une évolution des conjonctures économiques, une meilleure prise en compte de la qualité de l’air dans les politiques publiques. Mais aussi dans les travaux agricoles. On peut aussi en partie l’expliquer par un renouvellement progressif du parc automobile avec des véhicules moins polluants.

 

Le nombre de journées qui ont dépassé le seuil d’alerte en particules fines a été moins élevé, mais le bilan général de 2023 n’est pas terminé, il faut attendre la fin du premier semestre. 

 

C.D. : Absolument. Le bilan complet de la qualité de l’air porte non seulement sur les épisodes de pollution, mais aussi sur d’autres paramètres. Les données concernant certains polluants doivent encore être récupérées sur nos filtres puis envoyées en laboratoire. Nous pourrons donc réellement faire un bilan complet lorsque nous aurons récupéré tous ces éléments.
 

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