Métropole de Nice Côte d'Azur: imbroglio autour de la taxe sur les déchets

Juliette Chesnel-Le Roux (EELV) a la parole pour parler d'"un système qui transpire la fébrilité". "Combien de nos villages vont devoir surseoir à leurs travaux ?" dit l'élue à propos du fonds de concours. "Cet ogre dévore les finances de la métropole" dit l'élue d'opposition en parlant de Nice. 

 

Valérie Delpech (Groupe d'opposition de Philippe Vardon) demande de "prioriser les projets, d'y renoncer pour certains". 

 

Jean-Marc Governatori (écologie centriste) trouve qu'il faudrait travailler pour "impliquer les citoyens dans la préparation des ordures ménagères et leur volume". 

 

Christelle D'Intorni s'exprime et liste une litanie d'augmentations. "Les caisses de la métropole sont encore vide malgré cela" dit l'élue LR.  Bertrand Gasiglia, le maire de Tourette Levens cite Saint Luc: "Zachée est un collecteur d'impôt, détesté par les Pharisiens. Il en a reversé la moitié et a très bien vécu avec l'autre moitié". La taxe sur les ordures augmenterait de 25%: "elle devrait remporter 23 millions d'euros. On devrait pouvoir prendre le temps de la trouver ailleurs". 

 

 

 

 

"Je vous demande un peu plus de transparence pour faire notre choix sur cette taxe" dit Martine Barengo-Ferrier, maire de la Bollène-Vésubie. "Aujourd'hui, vous proposez aux communes une triple peine"

 

Christian Estrosi donne réponse: "Je le dis à chacun et chacune d'entre vous, il est encore temps pour vous d'apporter une réponse et de demander une baisse du niveau de service". 

 

Ladislas Polski, le maire de la Trinité demande la parole. "Les grands chantiers d'infrastructures permettent de changer le quotidien de nos concitoyens" dit l'édile qui apporte on soutien au choix de l'investissement public. Pour rappel, Ladislas Polski va voir arriver dans sa commune le tramway. 

 

Pierre-Paul Léonelli, adjoint en charge de la collecte des ordures ménagères donne réponse. "J'ai l'impression qu'il ne s'appelle plus Bertrand, que c'est un ventriloque, et le ventriloque c'est le président de la commission des finances (Eric Ciotti)". "On a affaire à des gens trop gâtés, ça me pose un problème" dit Pierre-Paul Léonelli.