Accueil
Mars Bleu, mois du dépistage du cancer colorectal - avec le Dr Jeremy Laurent et Catherine Collovald de l’Assurance Maladie Meurthe-et-Moselle
Partager

Mars Bleu, mois du dépistage du cancer colorectal - avec le Dr Jeremy Laurent et Catherine Collovald de l’Assurance Maladie Meurthe-et-Moselle

Un article rédigé par Arthur Carmier - RCF Jerico Moselle, le 10 mars 2023  -  Modifié le 17 juillet 2023
Midi Lorraine, les entretiens Mars Bleu - avec le docteur Jeremy Laurent et Catherine Collovald

A partir de 50 ans, le dépistage du cancer colorectal nécessite une attention particulière. Dépisté tôt, il peut être guéri de manière efficace dans 9 cas sur 10. C’est le sens de l’opération Mars Bleu, mois de dépistage du cancer colorectal. On en parle avec le Dr Jeremy Laurent et Catherine Collovald, chargée de prévention à l’Assurance Maladie Meurthe-et-Moselle.

Mars Bleu, mois du dépistage du cancer colorectal - avec le Dr Jeremy Laurent et Catherine Collovald de l’Assurance Maladie Meurthe-et-Moselle Mars Bleu, mois du dépistage du cancer colorectal - avec le Dr Jeremy Laurent et Catherine Collovald de l’Assurance Maladie Meurthe-et-Moselle

Mars Bleu, c'est le mois du dépistage du cancer colorectal. Vous connaissez sans doute « la petite enveloppe bleue » si vous avez entre 50 et 74 ans. En effet, le cancer colorectal se déclenche après 50 ans dans 95% des cas. D’où l’importance du dépistage à partir de cet âge. D’autant que le test à réaliser est d’une grande simplicité. Il repose sur un seul prélèvement de selles, que l’on fait chez soi. Une fois le prélèvement réalisé, on l’envoie par voie postale, avec une enveloppe préaffranchie que l’on retrouve dans la fameuse enveloppe bleue. Le prélèvement est ainsi analysé en laboratoire et les résultats sont disponibles en quelques semaines. Un test à réaliser tous les deux.

Il peut exister une certaine appréhension lorsque l’on reçoit cette enveloppe bleue, mais il n’y a aucune raison de paniquer. Le test de dépistage est surtout là pour rassurer les personnes. « Dans 96% des cas, le test va s’avérer négatif », avance le Dr Jeremy Laurent. Quand bien même le test est positif, cela ne veut pas dire que l’on a un cancer. Cela signifie qu’il y a un saignement au niveau du colon, que l’on ne voit pas à l’œil nu au niveau des selles. Toutefois, un test positif implique la réalisation d’une coloscopie. « Dans la majorité des cas, on peut trouver des polypes, des excroissances au niveau du colon que l’on peut traiter facilement. Dans moins d’1 cas sur 10, on va trouver un cancer », explique le Dr Jeremy Laurent.

Cependant, un cancer dépisté tôt peut être « guéri de manière très efficace dans 9 cas sur 10 ». Il est donc primordial de se faire dépister pour éviter le pire. Le cancer colorectal est fréquent aussi bien chez l'homme que chez la femme, et représente la deuxième cause de décès par cancer tous sexes confondus.

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

Midi Lorraine, votre rendez-vous quotidien sur RCF en Lorraine
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Midi Lorraine, les entretiens

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don