Louviers-Rouen en train : la concertation publique est lancée
La réouverture de la ligne ferroviaire entre Rouen et Louviers entre dans une phase décisive avec le lancement, ce 2 juin, de sa concertation publique. Jusqu'au 11 juillet 2025, les habitants, associations, élus, usagers et acteurs économiques sont invités à donner leur avis et à enrichir le projet de desserte ferroviaire, pensé pour et avec le territoire.
Desserte ferroviaire Louviers-Rouen, la concertation publique des habitants vient de démarrer ce lundi 2 juin. Crédits : PixabayLe projet porté par SNCF Réseau prévoit la réhabilitation de 5,5 km d'ancienne voie ferrée, un raccordement de 500 mètres au nord pour relier la ligne à l'axe Paris-Rouen, l'électrification de l'ensemble, la création d'une nouvelle halte à Louviers, l'adaptation de la signalisation et l'aménagement d'un pôle d'échange multimodal. Le tout pour un coût estimé à 65 millions d'euros, financé à parts égales par l'Etat et la Région Normandie.
Un agenda riche pour s'informer et participer
Pour garantir une large participation, un important dispositif de concertation vient d'être lancé : réunions publiques (Louviers le 2 juin, Val-de-Reuil le 16 juin), ateliers sur le terrain (Saint-Etienne-du-Vauvray le 19 juin, Louviers le 20 juin), webinaire, petits-déjeuners avec les forces vives locales et rencontres dans les trains, bus ou marchés (le 03 et 16 juin prochains le long de la future ligne). La plupart de ces rassemblement nécessitent de s'inscrire sur le site internet : www.sncf-reseau.com/fr/travaux/normandie/nouvelle-desserte-ferroviaire-louviers. Pour conclure ce programme, une réunion de restitution est prévue le 29 septembre à Igoville
Un projet structurant pour le quotidien
A terme, ce projet offrira huit allers-retours, soit 16 trains par jour, entre Louviers et Rouen. Un trajet qui prendra environ 34 minutes, contre 45 en voiture aux heures de pointe. De quoi offrir une vraie alternative, plus rapide, plus verte et plus accessible à la voiture individuelle. Pensé en complémentarité avec les autres solutions de mobilité (bus, vélo, marche), le projet s'inscrit dans une stratégie de décarbonation des mobilités portée par l'Etat, la Région et les collectivités locales.
A la suite des concertations, le chantier devrait démarrer en 2029. Avec le passage des premiers trains d'ici 2030/2032.
