Louise Violet : les avant-premières cartonnent en Haute-Loire
Le film Louise Violet, tourné en Haute-Loire, vient d’être présenté en avant-première aux spectateurs altiligériens. À Yssingeaux, il a fait deux fois salle comble en une soirée au cinéma La Grenette.
La venue d’Alexandra Lamy à Yssingeaux était très attendue. L’actrice incarne Louise Violet dans ce film d’Éric Besnard. Elle est venue pour les deux avant-premières réalisées au cinéma La Grenette. Deux fois, la salle était remplie. Les places sont parties en quelques heures. L’histoire raconte l’arrivée d’une femme dans un village rural en 1889, date de l’entrée en vigueur de l’école gratuite, laïque et obligatoire. Dans un milieu modeste, paysan, elle doit se battre pour faire sortir les enfants des champs et leur apprendre à lire et à écrire.
Des spectateurs ravis
Le maire d’Yssingeaux, Pierre Liogier, a été marqué par ce film, car il raconte « le rôle de l’institutrice, du maire » à cette époque. Un film simple comme le scénario : « c’est toujours le plus difficile », explique Alexandra Lamy, qui a ravi les spectateurs de La Grenette. Les premiers retours sont très positifs. Louise Violet met beaucoup en valeur les paysages de la Haute-Loire : « c’est là où je vais à la pêche », indique, en riant, Éric à la sortie de la séance.
Pour Alexandra Lamy, incarner cette institutrice était un défi. Selon elle, son personnage permet « de raconter plein de choses : cette femme, l’école, la ruralité, c’est génial à jouer ». De son côté, le réalisateur Éric Besnard explique avoir voulu « parler de mon pays » à travers ce film. Après avoir sorti Délicieux en 2021, qui raconte la création du premier restaurant de France, il s’attaque à la IIIᵉ République. Cette période « c’est forcément l’éducation », indique le réalisateur.
Une sortie en salle prévue en novembre 2024
Le film a été tourné essentiellement à Saint-André-de-Chalencon et à Tiranges en 2023. Le premier est particulièrement mis en valeur dans le film. « C’est le point 0, le point de départ, après il nous fallait trouver la ferme, c’était indispensable », résume Éric Besnard. Une chose est sûre : Alexandra Lamy a été ravie du lieu de tournage : « c’est magnifique et moi j’aime la campagne ».
De son côté, le réalisateur retient une chose : l’accueil des Altiligériens. « Ce qui m’a le plus marqué, c’est les gens. Les rencontres que l’on a faites ici sont assez rares ». Le film Louise Violet sortira en salle, partout en France, le 6 novembre prochain.
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